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ORANGERIE, subst. fém.
A. − Lieu fermé où l'on met à l'abri les orangers et d'autres plantes craignant le froid pendant l'hiver. Nous atteignîmes Versailles: l'orangerie et ses escaliers de marbre m'émerveillèrent (Chateaubr., Mém., t.1, 1848, p.148).L'Orangerie des Tuileries, où avait lieu la vente de charité, était ornée très luxueusement pour la circonstance (Zola, E. Rougon, 1876, p.329).Notre Musée d'Art moderne est relégué depuis vingt-cinq ans dans l'Orangerie du Luxembourg (Réau, Archives, bibl., musées, 1909, p.44).
B. − Partie d'un jardin où sont placés les orangers lorsque le temps le permet. Je vois des pages avec des flambeaux traverser l'orangerie. La nuit est obscure; le vent agite ces lumières (Musset, Nuit vénit., 1834, 2, p.29):
. Vers la tombée du jour, je gagne les jardins du Winter palace, qui communiquent avec ceux de l'hôtel Louxor et où je n'étais pas encore rentré. Ils s'achèvent en orangerie, où travaillent indolemment quantité de jeunes jardiniers... Gide, Carnets Égypte, 1939, p.1056.
C. − Vieilli. Plantation d'orangers. Synon. orangeraie. (Ds Fén. 1970).
Prononc. et Orth.: [ɔ ʀ ɑ ̃ ʒ ʀi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1603 «lieu fermé où l'on met à l'abri les orangers durant l'hiver» (Henri IV, lettre du 29 mars ds Rec. de lettres missives, éd. Berger de Xivrey, t.6, p.63); 2. 1690 «partie du jardin où sont placés les orangers pendant la belle saison» (Fur.). Dér. de oranger1*; suff. -(a)ie*. Fréq. abs. littér.: 104.