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OOLITHE, subst.
Petit grain sphérique calcaire ou ferrugineux, composé d'un corps central entouré de fines couches concentriques superposées et ressemblant à un oeuf de poisson. Oolithes ferrugineuses. Souvent les infiltrations (...) amènent, autour de ces grains de sable, le dépôt d'enveloppes concentriques de carbonate de chaux, donnant naissance à des oolithes (Lapparent,Abr. géol.,1886, p.65):
. Le minerai, qui se trouve dans la partie supérieure du lias et à la base de l'oolithe inférieure, se compose essentiellement de petits grains ferrugineux ou oolithes, agrégés par un ciment ocreux plus ou moins abondant. Les oolithes, qui constituent la partie la plus riche de la masse, sont à peu près sphéroïdales, et elles ont ordinairement la grosseur d'une tête d'épingle (...) quelquefois (...) à peine perceptibles à l'oeil nu. Chaque oolithe est généralement formée de couches concentriques de peroxyde de fer hydraté... Ch. Durand, Industr. minér. Lorr.,1893, p.15.
P. méton., et souvent au fém. (Couche de) calcaire oolithique (v. dér. infra), caractéristique du système jurassique (v. supra début ex.). Au-dessus venait la grande oolithe de Bath, recouverte par l'ensemble de l'argile de Bradford (Lapparent,Abr. géol.,1886p.266).Dans l'oolithe moyenne (corallien), on trouve surtout les calcaires d'Euville et de Lérouville, qui fournissent les magnifiques pierres de taille si employées à Nancy (Ch. Durand, Industr. minér. Lorr.,1893p.17).
Prononc. et Orth.: [ɔ ɔlit]. Ac. 1762 et 1798: oolites subst. masc. plur.; dep. 1835: oolithe. Lar. Lang. fr.: -lithe ou -lite. Étymol. et Hist. 1752 oolcïhe [sic] minér. (Trév., s.v. ammonite: pierre composée de plusieurs grains semblables à du sable); 1753 oolithe (Holbach, Minéralogie, II, p.9 ds R. Ling. rom. t.28, 1964, p.323). Empr. au lat. sc. olithus, créé en 1721 par le savant all. F. E. Brückmann (v. R. Ling. rom., loc. cit.), comp. du gr. ω ̓ ο ́ ν «oeuf» et λ ι ́ θ ο ς «pierre» (v. -lithe), pour donner un équivalent à l'all. Rogenstein «id.» (de Rogen «rogue» et Stein «pierre») att. à partir de 1702 (v. R. Ling. rom. t.28, p.322-323).
DÉR.
Oolithique, adj.Qui est formé d'oolithes; qui est relatif à l'oolithe. Minerai de fer oolithique; calcaire oolithique. Enfin la même cause, en agglomérant les sables à oolithes, les transforme en calcaires oolithiques (Lapparent,Abr. géol.,1886, p.65).On peut considérer comme une loi générale la prédilection des établissements humains pour les lignes de contact de couches géologiques différentes. Celui des calcaires oolithiques surmontant les marnes du lias, si fréquent en Bourgogne et en Lorraine, a été un des plus féconds en établissements précoces (Vidal de La Bl.,Princ. géogr. hum.,1921, p.177).Empl. subst. masc., p. ell. de terrain, vieilli. Division qui regroupait le jurassique moyen et supérieur. (Ds Rob., Lar. Lang. fr., Lexis 1975). [ɔ ɔlitik]. Att. ds Ac. dep. 1878. 1resattest. a) adj. 1818 (Breislak, Instit. géol. [trad. de l'ital.], t.3, p.397), b) subst. 1932 (Lar. 20e); de oolithe, suff. -ique*. On note l'adj. oolitic «id.» en 1796 en angl. (v. NED).