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OCCASE1, subst. fém.
Abrév. pop. de occasion.
A. − Circonstance favorable. Synon. chance, opportunité.Ce soir, je vous le dis: si on avait eu du cran, le régime, il était par terre! On a raté la belle occase (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p.411):
. −Mais, nom de Dieu, c'est l'anniversaire de Guillaume! s'écria le Polonais. C'est une grande fête et c'est peut-être pourquoi les Boches bombardent Albert cette nuit (...). C'est une occasion unique. Ils ne se méfient pas (...). −Mince alors! fit Griffith. Le Monoclard a raison. Allons-y, c'est une occase... Cendrars, Main coupée, 1946, p.217.
Loc. adv. À l'occase (Car. Argot 1977). À la première occase. L'est condamné, c'garçon-là, vois-tu. À la première occase, i' s'foutra dans une balle, comme j'te vois (Barbusse, Feu, 1916, p.255).
B. −
1. Bonne affaire pour l'acheteur. Synon. aubaine.L'argent l'attirait magnétiquement. −Et pas des billets, disait La Citrouille. De l'or! Ça vaut double. Hein, quelle occase qui va nous passer sous le blair! (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p.178).Contraint de calculer au plus juste, le voilà [l'automobiliste] qui flaire, le nez sur la cote de l'Argus, la bonne affaire, l'«occase» intéressante (Le Monde, Suppl., 13 févr. 1983, p.1, col. 2).
2. Synon. de occasion (v. ce mot II B 2).Généralement, on se fournit par petites annonces (...). On peut trouver des «occases» à 4000 ou 5000 F (Le Monde, Suppl., 13 févr. 1983, p.3, col. 2).
Loc. adv. D'occase. Jusqu'à dix-sept piges ses vieux l'avaient sapé d'occase au Carreau [du Temple] (Pt Simonin ill., 1957, p.207).
Prononc.: [ɔkɑ:z], [-a:z]. Étymol. et Hist. 1841 (Lucas, Les Dangers de la prostitution ds Esn.). Abrév. de occasion*. Fréq. abs. littér.: 16. Bbg. Chautard Vie étrange Arg. 1931, p.657.