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OBÉRÉ, -ÉE, adj.
[En parlant d'une pers. ou d'une collectivité] Qui est accablé de dettes. Souvent obéré [le gentilhomme] et toujours besogneux, il vivait d'ordinaire fort chichement dans son château, ne songeant qu'à y amasser l'argent qu'il allait dépenser l'hiver à la ville (Tocqueville, Anc. Rég. et Révol., 1856, p.207).L'Irlande est couverte de troupeaux. Oui, mais le fermier obéré trouve plus lucratif d'embarquer ses bêtes pour Liverpool (Michelet, Chemins Europe, 1874, p.95).L'abondance monétaire mettait à la disposition des financiers des capitaux que, malheureusement, ils offraient de préférence (...) aux gouvernements obérés, bien qu'il en revînt quelque chose à la production (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p.27).
Obéré de dettes. V. obérer.
Emploi subst. masc., vx, HIST. ROM. Citoyen romain débiteur d'un autre citoyen. L'obéré devait son travail ou la location de ce travail à son créancier (Lar. 19e); ds Nouv. Lar. ill., Lar. 20e.
Prononc. et Orth.: [ɔbeʀe]. Ac. 1718 oberé, dep. 1740 obéré. Étymol. et Hist. 1573 «endetté» (L'Hospital, Reformat. de la Just., 7epart. ds Hug.); 1772 obérés de dettes (Duclos, OEuvres, t.VII, p.33 ds Littré). Empr. au lat. obaeratus «endetté». Fréq. abs. littér.: 19.