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NÉO-LATIN, -INE, adj.
A. − LING. Langues néo-latines. Langues modernes dérivées du latin. Le français, l'italien, l'espagnol, le portugais sont des langues néo-latines. C'est de l'analyse du grec et du latin, soumis au travail de décomposition des siècles barbares, que sortent le grec moderne et les langues néo-latines (Renan,Avenir sc.,1890, p.206).
P. méton. Qui appartient à une langue néo-latine, ou qui utilise celle-ci. Les Français ont oublié leur mot néo-latin de goupil ou gorpil pour y substituer celui de renard (Mérimée,Dern. nouv.,1870, p.149):
. ... le moyen âge a eu des philosophes, des savants, des poètes; mais il n'a pas eu de philologues (...). Entraîné vers l'antiquité par ce besoin nécessaire qui porte toutes les nations néo-latines vers leurs origines intellectuelles, il n'a pu la connaître dans sa vérité, faute de l'instrument nécessaire. Renan,Avenir sc.,1890p.139.
B. − LITT. [En parlant d'un écrivain, d'un poète de l'époque mod.] Dont les oeuvres sont écrites en latin (d'apr. Lar. encyclop.).
Littérature néo-latine. Littérature écrite en latin à l'époque moderne. Voir Chateaubr., Mém., t.4, 1848, p.249.
REM.
Néo-latinité, subst. fém.Caractère néo-latin d'une culture. Une deuxième [langue obligatoire], qui sera l'espagnol, pour les latinistes et les hellénistes, lesquels, en contact «direct» avec la culture classique, «n'ont que faire du pâle reflet qu'en offrent les classiques français, tandis qu'ils trouveront chez Cervantès ou Calderon une conception nouvelle de la vie, bien représentative de la néo-latinité» (Barrès,Cahiers,t.14, 1922, p.83).
Prononc. et Orth.: [neolatε ̃], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1878. Plur. langues néo-latines. Étymol. et Hist. 1834 adj. fém. sing. «langue, littérature qui s'est formée à l'imitation du latin» (Boiste); 1848 «se dit des écrivains modernes qui ont écrit en latin, ainsi que de leurs oeuvres» (Chateaubr., loc. cit.). Formé de l'élém. néo-* et de latin*. Bbg. Quem. DDL t.15, 17.