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NUITÉE, subst. fém.
A. − Espace de temps que dure une nuit. Dans sa chambrette sombre, où la lune qui brille allonge sur le plancher son rayon, Mireille est dans son lit, couchée, qui pleure toute la nuitée avec son front dans ses mains jointes (Lamart., Cours litt., 1859, p.297).Elle passait sa journée et sa nuitée dans un fauteuil capitonné, fabriqué spécialement pour elle et qu'elle ne cessait d'ornementer, d'enrubanner (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.83).
P. méton., vieilli. Ouvrage, travail fait la nuit. (Ds Ac. 1798-1878).
Vx et région. À nuitée. Toute la nuit. J'ai trouvé, leur dit-il [le bûcheron à Germain et Marie], une belle jument grise dans ma cour (...). Mes chiens ont jappé à nuitée, et au point du jour j'ai vu la bête chevaline sous mon hangar (Sand, Mare au diable, 1846, p.108).
B. − ÉCON. TOURISTIQUE. Séjour d'une personne pendant une nuit dans un hôtel ou dans tout autre lieu d'hébergement. Ces installations [les auberges de jeunesse] ont compté pour l'année 1958, au total 460309 nuits d'hébergement en France dont 218635 nuitées d'étrangers, pour une capacité d'hébergement de 12000 places (Tour. Fr., 1960, p.46):
. Chaque hôtelier remplit chaque mois et remet à l'autorité de police un bordereau portant le nombre d'arrivées et de nuitées pour les treize nationalités les plus courantes et pour les voyageurs français. Jocard, Tour. et action État, 1966, p.256.
Prononc. et Orth.: [nɥite]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1195 nuitie «temps que dure la nuit» (Ambroise, Guerre sainte, 2308 ds T.-L.); 2. 1366 «travail d'une nuit» (Du Cange, s.v. nox2); 3. 1561 nuyctee «fait de passer une nuit à l'auberge» [en parlant d'animaux] (Journal du Sieur de Gouberville, éd. E. Poppe, 315). Dér. de nuit*; suff. -ée*. Fréq. abs. littér.: 14.