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NUCLÉATION, subst. fém.
PHYS., CHIM. ,,Formation, dans un milieu de structure et de composition définies, de germes constituant des centres de développement d'une nouvelle phase, c'est-à-dire d'une nouvelle structure physique ou chimique`` (Lar. encyclop. Suppl. 1975). L'objet est refroidi, recuit ou non, porté à la température de nucléation, en général à 100oau-dessus de la température de recuisson du verre (...). Une fois la nucléation amorcée, l'objet est amené à température convenable au développement des cristaux (Cl. Duval, Verre, 1966, p.85).
♦ Agent de nucléation. ,,Substance capable de provoquer la nucléation`` (Lar. encyclop. Suppl. 1975).
Prononc.: [nykleasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1908 (Le Radium, p.317). Soit empr. à l'angl. nucleation de même sens (1861 ds NED), dér. du verbe to nucleate att. un peu postérieurement, comme trans. «grouper en noyau» (1864, ibid.) et intrans. «former un noyau» (1883, ibid.), formé sur le rad. nucleat- du part. passé du b. lat. nucleare «se durcir comme un noyau» (ives.), soit dér. d'un verbe présupposé *nucléer (dér. du lat. nucleus, v. nucléaire, terme de phys., dés. -er), suff. -(a)tion*.