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NONCIATURE, subst. fém.
A. − Charge de nonce; p. méton., exercice de cette charge. Je puis vous ouvrir le sacré collège, et vous obtenir le chapeau en peu d'années? Voulez-vous une nonciature? (Péladan,Vice supr.,1884, p. 253).Mgr Valerio Valeri, qui occupait en 1940 la nonciature à Paris, avait gardé ses fonctions à Vichy auprès du Maréchal, que M. Léon Bérard représentait au Vatican (De Gaulle,Mém. guerre,1956, p.232).
B. − Résidence du nonce; p. méton., ensemble des services administratifs qui lui sont rattachés. Son Éminence (...) venait de recevoir une lettre de la nonciature lui demandant une note confidentielle sur M. Guitrel. Le nonce ne cachait pas sa sympathie pour un prêtre intelligent, zélé, disait-on, et capable de négocier utilement avec le pouvoir temporel (A. France,Orme,1897, p.45).Sur le véhicule commun, les appels s'envolaient de conserve: −Allô! L'Intérieur! −Le Radical! −La Nonciature! −Le comptoir-général des Colonies! (Vogüé,Morts,1899, p.144).
Prononc. et Orth.: [nɔ ̃sjaty:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1623 (Du Perron, Ambass. et Négoc., p.413 ds Fonds Barbier). Empr. à l'ital. nunziatura, att. dep. le début du xviies. (G.Bentivoglio ds Tomm.-Bell.), dér. de nunzio (nonce*). Fréq. abs. littér.: 12. Bbg. Boulan 1934, p.40. _Hope 1971, p.295.