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NOCTAMBULE, adj. et subst.
A. − [En parlant d'une pers.] Adj. et subst.
1. Vx. (Celui, celle) qui est atteint(e) de noctambulisme. (Dict. xixeet xxes.). Synon. somnambule.
2.
a) (Celui, celle) qui a l'habitude de se promener la nuit. Le croissant du premier quartier (...) est clair, gai, frotté d'argent, mais celui qui se lève après minuit est rougeâtre, morne, inquiétant (...). Tous les noctambules ont dû faire cette remarque (Maupass., Contes et nouv., t.2, Qui sait? 1890, p.1188).Ah! où étaient les temps heureux où les noctambules s'y promenaient jusqu'au moment où paraissaient les marchandes de fleurs? (Tharaud, Cruelle Esp., 1937, p.25).
b) (Celui, celle) qui se divertit la nuit, qui fait la fête. Synon. fêtard (fam.), noceur (fam.).Dans la nuit tardive, ils restaient là, par désoeuvrement, grégaires et toujours noctambules, en d'étranges déguisements, et d'incroyables mises (Morand, Ouv. la nuit, 1922, p.123).Du reste, il ne changea rien à son genre de vie et ne tarda pas à se faire à Montmartre une réputation de noctambule tapageur, buveur (Aymé, Passe-mur., 1943, p.42):
. «Le théâtre représente» la place de Grève à deux heures et demie du matin, alors que la brasserie elle-même du square Saint-Jacques vient de prier les derniers noctambules du quartier de s'en aller... Verlaine, OEuvres compl., t.4, Mém. veuf, 1886, p.193.
B. − [En parlant d'un animal] Adj. et subst. (Animal) qui vit la nuit. (Dict. xixeet xxes.). Il faut à cette noctambule [la bécasse] une lumière aussi tamisée que possible en même temps qu'un abri quasi invisible (Vidron, Chasse, 1945, p.58).
Rem. On dit plus souvent animal nocturne.
C. − [En parlant d'une chose] Adj. Qui est en activité, que l'on utilise la nuit. Enfin ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux coupés noctambules qu'on ne voit dans Paris que la nuit venue, comme s'ils eussent été honteux de leur misère pendant le jour (Maupass., Contes et nouv., t.1, Parure, 1884, p.458).Quand la nuit s'est fermée, réduisant (...) le négoce à deux cafés et à un petit bazar noctambule (Colette, Naiss. jour,1928, p.60).
Prononc. et Orth.: [nɔktɑ ̃byl]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1701 «somnambule» (Fur.); 2. 1720 «personne qui se promène la nuit de propos délibéré» (Le Brun, Aventures de Calliope, p.14 ds Trév. 1752); 1736 adj. tambour noctambule (Destouches, Tambour nocturne, II, 7 ds DG). Dér. du lat. nocte «nuit» d'apr. le modèle de somnambule*. Fréq. abs. littér.: 36.