| ![]() ![]() ![]() ![]() NIELLE2, subst. fém. A. − AGRON., BOT. 1. Maladie des céréales et notamment du blé, d'origine cryptogamique, qui convertit l'épi en une poussière noirâtre. Synon. charbon, carie.Jamais je ne me suis moqué de mon curé, lorsqu'il menaçoit ses paroissiens de la grêle ou de la nielle, parce qu'ils n'avoient pas payé la dîme (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t.1, 1821, p.267). 2. Maladie du blé qui convertit le grain en une masse blanche, qui serait due à l'influence des brouillards. S'il ne pleut pas en juin, les blés prendront le blanc. Craignez la nielle (Hugo, Travaill. mer, 1866, p.69). B. − P. anal., MAR. ,,Sorte de fermentation qui s'attache aux toiles à voile et les détériore`` (Bonn.-Paris 1859). Prononc. et Orth. V. nielle1. Étymol. et Hist. 1538 (Est., s.v. robigo). De nielle1* p. compar. de la couleur noire des grains de blé niellés avec celle des graines de la plante. |