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* Dans l'article "NÉGATIF, -IVE,, adj. et subst."
NÉGATIF, -IVE, adj. et subst.
I. − Adjectif
A. − [S'oppose à affirmatif]
1. [Correspond à négation I B; en parlant d'une proposition, d'un jugement, d'un propos] Qui en nie la vérité. Une proposition affirmative traduit un jugement porté sur un objet; une proposition négative traduit un jugement porté sur un jugement (Bergson, Évol. créatr., 1907, p.287).Si j'énonce la proposition négative «cette table n'est pas blanche», j'entends par là que vous devez substituer à votre jugement «la table est blanche» un autre jugement. Je vous donne un avertissement, et l'avertissement porte sur la nécessité d'une substitution (Bergson, Évol. créatr., 1907, p.288):
1. Par exemple, quand je dis, Pierre n'est pas grand, on dit communément que je sens, que je porte un jugement négatif, que je juge que l'idée d'être grand ne convient pas à Pierre. Cela n'est plus exact; je fais plus, je sens positivement que l'idée de n'être pas grand lui convient. Destutt de Tr., Idéol. 1, 1801, p.66.
Qui exprime un refus, un désaccord, une interdiction. J'attends sa réponse, positive ou négative, mais claire et nette, d'ici au 3 mai (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p.467):
2. ... il entendit la messe et pria: mais il disparut, après avoir répondu par quelques mots de politesse négative à l'invitation que lui fit Mademoiselle de Langeais de partager la petite collation préparée. Balzac, Épis. Terr., 1830, p.445.
[P.méton.; en parlant d'une pers.] Vieilli. Synon. négativiste.Trente mille Hollandais, appelés par Bonaparte sur la Vistule, ayant absolument refusé d'obéir, il a fait fusiller huit officiers qui apparemment s'étaient montrés un peu trop négatifs (J. de Maistre, Corresp., 1807, p.380).
Emploi subst. fém. Réponse négative. M. de Buffon, qui confond l'homme sauvage et l'homme naturel, se demande si cet homme est heureux, et se décide pour la négative (Laclos, Éduc. femmes, 1803, p.452).Il ne savait pas encore si cette reconstitution serait achevée en temps utile pour lui permettre d'y accepter une nouvelle bataille. Dans la négative, il se proposait de poursuivre sa retraite vers les Hauts-de-Meuse, installant sa gauche à Toul et sa droite dans le massif de Châtenois (Joffre, Mém., t.1, 1931, p.284).
Répondre par la négative. Il ne répondit aux questions de ses juges que par l'affirmative ou la négative esclavonne (Nodier, J. Sbogar, 1818, p.86).
(Être, se tenir) sur la négative. Être prêt à refuser, à manifester un désaccord. J'ai vu ce dernier [un mari] de loin, avec la dame américaine, ils avaient l'air en discussion, elle, sur la négative (Toulet, Tendres mén., 1904, p.142).
LOG. [En parlant d'une proposition] Qui exprime une négation:
3. Jusqu'ici, nous avons admis que, dans les applications, nous traiterions comme atomiques aussi bien les propositions affirmatives que les propositions négatives. Il est toutefois clair que toute proposition négative, disons Q, peut se comprendre comme la négation d'une proposition affirmative: non-P. J.-Bl. Grize, Log. mod., Paris, Mouton, Gauthier-Villars, 1969, p.33.
LOG. CLASS., vx. Emploi subst. fém. Proposition négative. (Dict. xixes.).
2. P.méton. Qui est défini dans les termes d'une proposition qui exprime une négation. Ne plus souffrir est tout ce qu'on peut attendre de la vie. Se diminuer, se mutiler, se réduire à l'état d'atome pensant, est la morale personnelle qui dérive de cette idée négative du bonheur (Amiel, Journal, 1866, p.62).Mais pourquoi grouper ensemble des choses aussi différentes, leur donner le même nom, et suggérer ainsi l'idée d'une parenté entre elles? C'est uniquement pour la commodité du langage, et pour la raison toute négative que ces diverses opérations ne sont ni perception, ni mémoire, ni travail logique de l'esprit (Bergson, Deux sources, 1932, p.111).
3. LING. [Correspond à négation II] Qui appartient à l'ensemble des mécanismes linguistiques qui servent à nier. Adverbe, mot, tour négatif; phrase, subordonnée négative. Auxiliaire négatif (v. ne I B). J'ignore l'étymologie du mot nord, qui vient peut-être de la particule négative non, parce qu'on ne voit jamais le soleil dans cette partie du ciel (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p.137).
4. THÉOL. [Correspond à négation III] Qui nie que l'on puisse concevoir Dieu en termes de qualités ou de notions tirées de l'expérience humaine. Thèses négatives ou dubitatives: la notion d'un dieu créateur ne peut être ni prouvée ni réfutée (Théol. cath.t.4, 11920, p.1287):
4. La via affirmationis, par laquelle nous appliquons à Dieu des qualités et des notions tirées de l'expérience humaine, appelle la via negationis (ou théologie négative), qui consiste à nier leurs caractéristiques proprement humaines. Ch. Wackenheim, La Théol. cath., Paris, P.U.F., 1977, p.41.
B. − [S'oppose à positif]
1. Qui n'est pas fondé sur l'observation ou la perception immédiate; qui n'a qu'un caractère indirect. Anton. positif.C'est par la preuve négative que je rentrais dans la vérité positive. Vous me niez, disais-je, les mystères de l'esprit, moi je vous nie les mystères du corps; je vous défie de me prouver l'existence de la matière, comme vous me défiez de vous prouver l'existence intellectuelle (Chateaubr., Mém., t.1, 1848, p.628).Au cas où rien ne viendrait s'ajouter aux probabilités inégales de M. Lefranc, il faudrait se résigner à voir là contre sa thèse une preuve négative importante (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p.76):
5. ... le temps c'est non seulement l'événement qui nous arrive, mais la durée que nous sommes; or ce flux même du présent toujours présent est invincible et comporte son indice négatif; c'est même ici que le temps, en dépit de la distinction si rigoureusement instituée par Bergson entre la durée et l'étendue, se montre un divers analogue à l'espace. Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p.425.
En partic. Qui ne se définit que par rapport à son contraire. Ils pressèrent encore Serge sans éveiller autre chose que sa colère. Serge leur dit avec un bon sens apparent qu'il n'y a point de preuves des choses négatives et qu'il ne pouvait que dire non et révoquer en doute leurs soupçons (Nizan, Conspir., 1938, p.179).Les sons que je ne produis pas sont renvoyés au non-moi par simple contraste, avec cet indice tout négatif d'être «absence d'effort» (Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p.315).L'érosion est l'aspect négatif d'un phénomène dont la sédimentation est l'aspect positif (Combaluzier, Introd. géol., 1961, p.76).
Qui ne conduit pas à observer un phénomène que l'on recherche. Réaction négative. Chez d'autres sujets sans antécédents, sans signes cliniques de bacillose et pour lesquels l'examen radioscopique des poumons était négatif, la recherche du bacille dans le sang ne fournit aucun résultat (Calmette, Infection bacill. et tubercul., 1920, p.221).Les résultats négatifs de mes incomplètes enquêtes (Proust, Prisonn., 1922, p.150).
2. Spécialement
a) BOT. Géotropisme négatif. Orientation de la plante dans une direction opposée à celle de l'agent qui la provoque (la pesanteur). La tige, croissant en sens inverse [de la racine], a un géotropisme négatif (Plantefol, Bot. et biol. végét., t.1, 1931, p.430).
b) GÉOL. Mouvement* négatif.
c) MATH. Qui est plus petit que zéro. L'algèbre a ses quantités positives ou possibles, et ses quantités négatives ou impossibles; elle opère sur les unes comme sur les autres par des procédés absolument semblables (Bonald, Essai analyt., 1800, p.11).On perd beaucoup de temps, dans l'enseignement de l'algèbre, pour créer chez les enfants un accompagnement mental aux opérations qu'ils effectuent sur les nombres négatifs, mais ces opérations se suffisent si bien à elles-mêmes, que les enfants, très vite, se passent fort bien de penser une dette quand ils emploient le signe «moins» selon les règles (Ruyer, Esq. philos. struct., 1930, p.252):
6. L'allemand Stifel, par exemple, qui le premier, semble-t-il, mit clairement en évidence que les nombres négatifs sont inférieurs à zéro, les appelle encore, en 1553, «nombres absurdes» par opposition aux nombres positifs qu'il appelle «nombres vrais» et Descartes lui-même, près d'un siècle plus tard, les qualifiera de «nombres faux». Gds cour. pensée math., 1948, p.381.
En partic., COMPTAB. Dont la valeur peut être représentée par un nombre plus petit que zéro. Ces soldes positifs ou négatifs, qui apparaissent ainsi en fin de chaque période comptable, sont versés dans un compte d'attente (Villemer, Organ. industr., 1947, p.237).
P.ext. Qui est perçu comme inférieur à une valeur de référence donnée. Accident noté positif ou négatif selon que le champ augmente ou diminue (Rothé, Géophys., 1943, p.392):
7. La variation de la fréquence, entre la température ordinaire et celle de l'air liquide par exemple, mesure en principe les variations d'énergie de deux niveaux; cette différence peut être positive ou négative, de sorte que les raies peuvent se déplacer vers l'une ou l'autre des extrémités du spectre. M. Curie, Luminescence, 1934, p.24.
P.anal., lang. cour. Qui n'est pas favorable; désavantageux. Rien ne serait plus faux toutefois de ne faire de la vieillesse qu'un bilan négatif (Mounier, Traité caract., 1946, p.162).
P.exagér. Nul. Mon fils faisait le contraire de tout ce qu'il savait être mes principes, exprès, pour m'ennuyer. Donc, résultat négatif sur toute la ligne (Montherl., Pitié, 1936, p.1176).
d) PHYSIQUE
Électricité négative
Vx. Électricité qui se produit sur les corps résineux. Anton. électricité* positive.L'électricité est un fluide de feu, souvent non apparent, qui circule dans tous les corps, et passe de ceux qui en ont plus dans ceux qui en ont moins. Elle est divisée par ses effets en électricité positive et en électricité négative, et peut-être le serait-elle même en active et en passive. Elle paraît un des premiers mobiles de la végétation et de l'animation (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p.272).
Électricité de charge négative. Plongeons dans de l'eau parfaitement pure deux électrodes reliées à une source d'électricité, aucun courant ne passera, mais l'anode sera chargée d'électricité positive et la cathode d'électricité négative (Gasnier, Dépôts métall., 1927, p.173).Il existe dans un métal, à l'état de liberté, un certain nombre de corpuscules qui sont des grains d'électricité négative ou électrons (J. Mercier, Radio-électr., t.1, 1937, p.94).
Électron négatif. Électron qui est pourvu d'électricité de charge négative. Synon. négaton; anton. positon.Les éléments ultimes des corps sont des électrons, les uns chargés négativement, les autres chargés positivement. Les électrons négatifs n'ont pas de masse, c'est entendu; mais les électrons positifs, d'après le peu qu'on en sait, semblent beaucoup plus gros (H. Poincaré, Valeur sc., 1905, p.195).
Ion négatif. Ion qui contient un excès d'électrons. Synon. anion.Le rapport A: X, où A représente les ions positifs (cations) ou bien les atomes électropositifs et X les ions négatifs (anions) ou atomes électronégatifs (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.484).
Pôle négatif. Lieu où est engendrée l'électricité de charge négative; en partic. cathode. Il s'agit d'obtenir au pôle négatif (cathode) un métal pur, alors que le pôle positif (anode) est formé par le métal impur (Guillet, Techn. métall., 1944, p.99).
e) PHYS. et CYBERN. Entropie négative. Évolution d'un système qui présente un degré croissant d'organisation. Synon. négentropie.La formule qui l'exprime [la quantité d'information gagnée] est exactement la formule de l'entropie, logarithme d'une probabilité également, mais avec le signe contraire. L'information est une entropie négative (Ruyer, Cybern., 1954, p.138).
3. Au fig. Qui est dépourvu d'éléments constructifs, qui détruit. Anton. constructif, positif.Esprit négatif. Une critique de ces divergences ne reste pas longtemps négative, mais devient rapidement explicatrice des conditions de croissance de la croyance en question. C'est cette analyse génétique qui est souveraine (Malègue, Augustin, t.1, 1933, p.314):
8. ... étant donné la politique négative que nos alliés britanniques ont cru devoir adopter en Orient pour ce qui nous concerne, j'estime que la présence au Caire d'une personnalité aussi considérable que la vôtre et d'un haut-commissaire pour y représenter la France libre ne se justifie plus. De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p.398.
P.ext. Qui est nuisible. Action, influence négative. Si leur influence [ces organisations] domine jamais, la société se dissoudra, parce qu'ils représentent seulement l'élément négatif, corrosif, destructeur de la pensée (Amiel, Journal, 1866, p.94).
Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Synon. de doute, pessimisme.«Pauvre cher Jérôme», soupira-t-il. «Pauvre coeur paresseux, tu es donc vaincu?... Tu as donc cédé? Tu n'as pas su écarter de toi le négatif?... O Christ, donne-lui la force de rejeter les oeuvres de ténèbres et de revêtir les armes de la lumière!... (...)» (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p.198).
II. − Subst. masc. Image photographique en noir et blanc, destinée ou non au tirage d'épreuves positives, dans laquelle les parties lumineuses de ce qui est photographié sont représentées par des zones sombres et inversement. Il y a encore trente ans, un flacon de parfumerie ou de pharmacie, un négatif photographique, une caisse, représentaient un capital (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p.141).J'ai retrouvé de vieux négatifs dans une malle. Tiré quelques épreuves (Green, Journal, 1932, p.83):
9. Lobel saisit un négatif de radio sur sa table et l'éleva vers le jour. −Regardez ça, dit-il. Quand même, quelle belle image! −Qu'est-ce que c'est? demanda Costals, outré que Lobel pût s'intéresser à un autre que lui, et le quitter si vite. −Un cancer de l'estomac. Montherl., Lépreuses, 1939, p.1480.
Emploi adj. Image, épreuve négative. Tirage de l'épreuve négative. Prenez votre cliché négatif et mettez-le sur une des glaces du châssis à reproduction, posez dessus une feuille du papier positif (...) le côté de la préparation sur l'endroit du cliché; puis placez par-dessus une feuille de papier noir et la seconde glace du châssis (Le Gray, Phot. sur papier et verre, 1850, p.19).
Prononc. et Orth.: [negatif], fém. [-i:v]. Ac. 1694, 1718: negatif, -ive; dep. 1740: né-. Étymol. et Hist. A. 1. xiies. paroles negatives «qui servent à nier» (Ordin. Tancrei, ms. Salis, fo53a ds Gdf. Compl.); 1550 gramm. «qui exprime la négation» (Meigret, Traité de grammere, chap. 3); 2. 1675 «qui a l'habitude de refuser» (Mmede Sévigné, Lettres, éd. M. Monmerqué, t.4, p.237); 3. 1687 voix négative (Miege); 4. 1701 peines négatives «par lesquelles on exclut certaines personnes d'honneurs» (Fur.); 5. 1771 relig. commandement négatif (Trév.); 6. 1877 dr. conflit négatif (Le Temps, 6 mars, p.1, col. 4 ds Littré Suppl.). B. 1. a) 1690 «qui ne se définit que par l'absence ou la privation du contraire» (Fur.); b) 1929 méd. réaction négative (Roger ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2 1929, p.143); 2. 1762 «dépourvu de qualités positives» (J.-J. Rousseau, Émile, II, p.340); 3. a) 1638 math. valeurs négatives (J. de Beaugrand, Lettre à M. Mersenne ds Descartes, OEuvres, éd. C. Adam et P.Tannery, t.5, p.506); 1870 nombre négatif (Privat-Foc.); b) 1781 électricité négative (Lavoisier, OEuvres, II, 374); c) 1847 phot. adj. épreuve négative (Laboulaye, Dict. des arts et manufactures, t.2, s.v. photographie); 1867 subst. masc. (Id., ibid.). C. 1283 subst. fém. «proposition qui nie» (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, t.II, 1193, p.114); 1672 gramm. (Molière, Femmes savantes, II, 6); 1818 répondre par la négative (Nodier, loc. cit.). Empr. au lat. negativus «négatif». C est empr. au b. lat. negativa «négation». Fréq. abs. littér.: 950. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1126, b) 960; xxes.: a) 1067, b) 1922.
DÉR. 1.
Négatité, subst. fém.,philos., hapax. Chose ou concept qui ne peut être défini que dans les termes d'une proposition négative. Il existe une quantité infinie de réalités qui ne sont pas seulement objets de jugement, mais qui sont éprouvées, combattues, redoutées, etc., par l'être humain, et qui sont habitées par la négation dans leur infrastructure, comme par une condition nécessaire de leur existence. Nous les appellerons des négatités. Kant en avait entrevu la portée lorsqu'il parlait de concepts limitatifs (immortalité de l'âme), sortes de synthèses entre le négatif et le positif, où la négation est condition de positivité (Sartre, L'Être et Néant, Paris, Gallimard, 1976 [1943], p.56). [negatite]. 1reattest. 1943 id.; de négatif, suff. -(i)té*.
2.
Négativer, verbe trans.a) Dr., rare. Réfuter, rejeter (par un vote). Nous avons, en effet, perdu notre procès (de quatre voix) en Angleterre; mais quand je dis perdu, ce mot doit être expliqué. Le bill n'a point été négativé, seulement la question est renvoyée (J. de Maistre, Corresp., 1813, p.366).b) Phys., rare. Emploi pronom. [En parlant d'une réaction] Devenir négatif. Dans le sang, les réactions de Bordet-Wassermann, de Hecht, de Kahn, de Meinicke, sont positives. Elles peuvent parfois se négativer de façon transitoire (Quillet Méd.1965, p.356). [negative], (il) négative [negati:v]. 1reattest. 1784 (Courr. de l'Europe, 23 mars, XV, 188 ds Proschwitz, 273 ds Quem. DDL t.1); de négatif, dés. -er.
3.
Négativiste, adj. et subst.(Celui, celle) qui a tendance à nier de façon systématique. C'est tantôt un négativiste que tourmente le démon de la contradiction, tantôt un vaniteux qui veut étonner (Bourget, Conflits int., 1925, p.214).Parce qu'elle s'efforce d'équilibrer des contradictoires et qu'elle reste ascendante et apologétique, la dialectique proudhonienne, malgré son caractère négativiste, ne réussit pas à vaincre le dogmatisme (Traité sociol., 1967, p.37). [negativist]. 1reattest. 1906 adj. (G.Revault d'Allonnes, Sentiment du mystère chez les aliénés, in J. de Psychol., 3eannée, p.200 ds Quem. DDL t.29); de négatif, suff. -iste*.
BBG.Gohin 1903, p.297. _Migliorini (B.). Trois questions glottotechn. Fr. mod. 1973, t.41, p.71.