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NATURALISÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de naturaliser*.
II.
A. − Adj. et subst. (Personne) qui a obtenu sa naturalisation. Aux termes de l'article 81 de l'ordonnance du 19 octobre 1945, le naturalisé, bien qu'ayant la qualité de Français à compter de sa naturalisation est soumis à certaines incapacités temporaires (Vedel, Dr. constit., 1949, p.337).
B. − Adj. [En parlant d'animaux, de plantes] Qui a été l'objet d'une naturalisation. Mmede Forcheville, comme injectée d'un liquide, d'une espèce de paraffine qui gonfle la peau mais l'empêche de se modifier, avait l'air d'une cocotte d'autrefois à jamais «naturalisée» (Proust, Temps retr., 1922, p.947).La forêt d'oiseaux naturalisés rangée le long du mur, si vivante qu'elle aurait pu pousser des cris (Peyré, Matterhorn, 1939, p.25).
Prononc.: [natyʀalize]. Étymol. et Hist. 1552 estranger naturalizé (Du Bellay, Eneide IV, Ep. à J. de Morel ds Hug.); 1874 subst. (Lar. 19e). Part. passé adjectivé de naturaliser*. Fréq. abs. littér.: 64.