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NAPALM, subst. masc.
Substance constituée par du palmitate de sodium, à l'origine, puis par du palmitate d'aluminium, servant à gélifier l'essence; p. méton., essence gélifiée et utilisée dans le chargement des projectiles incendiaires et des lance-flammes. Bombe au napalm; brûler, incendier au napalm; lancer du napalm. 1oAprès bombardements au napalm. a) Le napalm brûle à haute température et entraîne des blessures extrêmement graves, en général des troisième et quatrième degrés. b) Le napalm dégage de l'oxyde de carbone, ce qui a pour effet d'étourdir les civils qui sont dans les maisons où le napalm se répand, autrement dit, du fait de cette torpeur des sujets, d'aggraver encore les brûlures occasionnées par ce produit (Tribunal Russel, Paris, Gallimard, 1967, p.149).Le napalm! La science dit qu'il s'agit d'une sorte de savon métallique (acide oléique, acide gras, acide napthalénique), qui, ajouté à l'essence de pétrole, lui donne la consistance d'une gelée. Celle-ci, lors de l'explosion de la bombe, se pulvérise en gouttelettes ardentes qui adhèrent aux vêtements, aux corps, aux choses, et les brûlent. C'est le four crématoire porté à domicile (R. Mauriès, Le Kurdistan ou la mort, Paris, éd. J'ai lu, 1970, p.90).
Prononc.: [napalm̥]. Étymol. et Hist. 1953 (Lar. 20eSuppl.). Mot amér., inventé le 13 avril 1942 à l'Université de Harvard (v. Rey-Gagnon 1981), comp. de Na (v. natron), symb. chim. du sodium et de -palm(itate)*, (v. aussi NED Suppl.2).