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MÉNINGOCOQUE, subst. masc.
PATHOL. Bactérie découverte par Weichselbaum, responsable notamment de la méningite cérébro-spinale et de la méningococcémie. Le méningocoque est un germe fragile et la contagion se fait pratiquement toujours par voie directe, c'est-à-dire par la salive et les éternuements, elle peut se faire à partir de sujets sains, mais qui sont porteurs de germes (Quillet Méd.1965, p. 358).
REM. 1.
Méningococcémie, subst. fém.,pathol. Septicémie due au méningocoque, pouvant venir compliquer une méningite cérébro-spinale ou pouvant survenir sans atteinte des méninges. Il [le méningocoque] peut (...) du naso-pharynx, passer dans le sang, réalisant ainsi une septicémie à méningocoques, appelée aussi méningococcémie et de là gagner les méninges (Quillet Méd.1965, p. 358).
2.
Méningococcémique, adj.Relatif à la méningococcémie. La méningite cérébro-spinale à méningocoque, associée à une note méningococcémique (R. Bastin ds M. Kaplan, J. Weill, Les Méningites de l'enfant, Paris, L'Expansion sc. fr., 1967, p. 21).
3.
Méningococcie, subst. fém.,pathol. Toute infection due au méningocoque. Le rhino-pharynx est la porte d'entrée du méningocoque (...). Il y végète et pullule. (...) et à la faveur d'un fléchissement de la résistance organique, il envahit l'organisme pour y déterminer les lésions connues de la méningococcie et notamment des lésions méningées (Ch. Dopter, L'Infection Méningococcique, Paris, J.-B. Baillière & fils, 1921, p. 47).
4.
Méningococcique, adj.Relatif au méningocoque ou aux infections qu'il provoque. Rhino-pharyngite, septicémie méningococcique; antigène méningococcique. La méningite méningococcique suscite depuis quelques années une inquiétude croissante due aux modifications de son allure et à l'augmentation apparente de sa prévalence dans plusieurs régions du monde où elle n'était pas considérée auparavant comme un problème de santé publique (O.M.S., Lutte contre la méningite cérébro-spinale, Genève, 1976, p. 5).
Prononc.: [menε ̃gɔkɔk]. Étymol. et Hist. 1900 (Garnier-Del.). Comp. de méningo-* et de -coque (du gr. κ ο ́ κ κ ο ς «graine»). Bbg. Koch (R.). Ét. bactériologiques sur le méningocoque. Paris, 1909, 172p. _ Quem. DDL t.18.