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MYDRIASE, subst. fém.
OPHTALMOL. Dilatation anormale de la pupille due, soit à l'action d'un réflexe pupillaire, soit à une maladie oculaire ou nerveuse, soit à l'action de certaines substances (d'apr. Thinès-Lemp. 1975). Par excitation du système sympathique, on obtient une accélération du coeur, une constriction des vaisseaux ou mydriase (dilatation de la pupille). − Par excitation du parasympathique, on ralentit le coeur, on dilate les vaisseaux, on provoque un myosis (constriction de la pupille) (Quillet Méd.1965, p.326).
− Être en mydriase. V. myosis ex. de Brion.
Prononc.: [midʀija:z]. Étymol. et Hist. 1539 (J. Canappe, 3elivre de la méthode thérapeutique, fo7 vo). Empr. au lat. mydriasis «id.», gr. μ υ δ ρ ι ́ α σ ι ς «id.».
DÉR.
Mydriatique, adj. et subst. masc.a) Qui se rapporte à la mydriase. (Dict. xixeet xxes.). b) (Substance) qui dilate la pupille. Si la pupille est en myosis, il faut essayer de la dilater par instillations répétées de collyre au sulfate neutre d'atropine (...) ou par application d'une pommade de même composition. La dilatation est longue à obtenir, mais elle est persistante, ce qui n'interdit pas de faire une seconde visite 6 ou 12 heures après avoir mis le mydriatique. À ce moment, on juge de l'action de l'atropine (Brion,Jurispr. vétér., 1943, p.265).− [midʀijatik]. − 1reattest. 1861 subst. (C. Deval, art.6087 ds Journal de méd. et de chir. pratiques, t.32, 2esérie, p.412); dér. sav. de mydriase, suff. -ique*. L'adj. angl. mydriatic de même sens est att. dep. 1855 ds NED.
BBG. − Quem. DDL t.1.