| ![]() ![]() ![]() ![]() MURÉ, -ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de murer*. II.− Adj., au fig. et littér. [En parlant d'une pers., d'un de ses attributs] Fermé, secret, dépourvu de communication avec autrui (comme s'il élevait un mur entre lui et les autres). Je ne crois point qu'il y ait beaucoup de sots; à dire vrai je n'en ai jamais rencontré un seul. Non; bien plutôt des esprits fermés et murés (Alain, Propos,1922, p. 406).Cette chanson me serra le cœur. Sur les tourments inconnus de ce caractère muré, elle m'en fit comprendre plus long que toutes les effusions (Duhamel, Jard. bêtes sauv.,1934, p. 139). Prononc. : [myʀe]. Fréq. abs. littér. : 292. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 303, b) 730; xxes. : a) 452, b) 319. |