| MUNICIPALISME, subst. masc. A.− ,,Système de gouvernement fondé sur l'administration municipale`` (Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Lexis 1975). Quand la province voudra, quand l'idée réformatrice qui part avec vous aujourd'hui pour faire son tour de France aura rallié toutes les forces dispersées ou endormies (...), toutes les activités sans emploi que la centralisation déclasse et sacrifie, il n'y aura ni pouvoir ni partis qui tiennent : le municipalisme sera le maître (Clemenceauds Fondateurs 3eRépubl.,1865, p. 313). B.− Tendance à accroître l'intervention des municipalités dans la vie économique de la Nation, en particulier grâce à la création de services et d'organismes industriels ou commerciaux. Il s'agit de poursuivre le combat pour la reconquête du pouvoir communal, sans pourtant s'enliser dans le municipalisme étroit (Le Nouvel Observateur,4 août 1969, p. 20, col. 2). REM. Municipaliste, adj. et subst.Partisan de l'intervention (ou d'un accroissement de l'intervention) des municipalités dans la gestion économique de la Nation. Effet inattendu par Michel Rocard, de ce désaccord « national » avec les communistes : le P.S.U. [Parti socialiste unifié], « municipalistes » et gauchistes réunis, fait, pour le moment, bloc derrière son secrétaire national (Le Nouvel Observateur,28 déc. 1970, p. 21, col. 2).Le drame, c'est que le P.S. [Parti socialiste] ne correspond pas encore à l'image que les militants se font d'un parti politique. Il est électoraliste, municipaliste, parfois timoré (Le Nouvel Observateur,29 déc. 1975, p. 30, col. 3). Prononc. : [mynisipalism̭]. Étymol. et Hist. 1842 (Richard : Municipalisme, système municipal, de municipalisation). Dér. de municipal*; suff. -isme*. |