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MUCOR, subst. masc.
MYCOL. Champignon microscopique, de la classe des Phycomycètes, sous-classe des Zygomycètes, constituant le type de la famille des Mucoracées ou Mucorinées (infra dér.), que l'on rencontre sur les matières organiques en décomposition, les excréments, ainsi que sur des corps inorganiques humides, et dont certaines espèces peuvent être pathogènes. L'aspergillus, le mucor sont des espèces [de moisissures] dont les filaments fructifères donnent naissance à des spores (Pouriau, Laiterie,1895, p. 28).Les champignons absorbent, en même temps que des sels minéraux, les substances organiques qui se trouvent en abondance dans l'humus des sous-bois (...). Rappelons pour illustrer ce mode de nutrition que le champignon de couche est cultivé par l'homme sur des couches de fumier humide (...), que les moisissures blanches (mucor) se développent abondamment sur le pain humide, les confitures, etc., que les moisissures vertes (penicillium) couvrent d'une poussière verdâtre les fruits lésés ou morts (tomates, citrons, oranges par exemple...) (Camefort, Gama, Sc. nat.,1960, p. 340).
Prononc. : [mykɔ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1775 (Valm., s.v. moisissure : Les mucors sont de la classe des fungi (champignons)). Mot lat. signifiant « moisissure ». On note également muqueur, fém. « moisissure » au mil. du xvies. (cf. FEW t. 6, 3, p. 185a).
DÉR. 1.
Mucoracées, mucorinées, subst. fém. plur.Famille de champignons inférieurs comprenant un grand nombre de petites espèces dont la plupart constituent les moisissures qui se développent sur les substances d'origine organique en voie d'altération. (Dict. xixeet xxes.). [mykɔ ʀase], [-ʀine]. 1resattest. a) mucoracées 1903 bot. (Nouv. Lar. ill., s.v. mucorinées), b) mucorinées 1855 bot. (Littré-Robin, s.v. mucédinées); a) de mucor, suff. -acées*; b) de mucor, suff. -inées*. On note également, avec le même sens mucorées (1827, Dict. class. d'hist. nat. t. 11; aussi mucédinées en 1823, ibid. t. 3, p. 460b et 461a, s.v. champignon); déjà mucoraceous en 1862 en angl. (v. NED).
2.
Mucorales, subst. fém. plur.Ordre de champignons inférieurs portant des filaments mycéliens, et qui peuvent provoquer des mycoses pulmonaires, cérébrales ou cutanées très graves. L'hétérothallisme a été retrouvé chez les ascomycètes et chez les basidiomycètes. H. Burgeff a montré (1924) que chez les mucorales hétérothalliques, la ségrégation des spores plus et moins se faisait dans le sporange de germination issu du zygote, et en proportions sensiblement égales (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 794).Une attest. au sing. : Les premières observations d'Ehrenberg (1818) sur une mucorale (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2,1961, p. 540). [mykɔ ʀal]. 1resattest. a) 1961 sing. « champignon qui ressemble à un mucor » (ibid., t. 3, vol. 1, p. 540), b) 1963 plur. « ordre de champignons qui appartiennent au groupe des moisissures » (Lar. encyclop.); de mucor, suff. -ales2*.