| ![]() ![]() ![]() ![]() MORSE2, subst. masc. Souvent en emploi apposé A. − Code utilisé en télégraphie électromagnétique combinant des sons brefs et des sons longs transcrits par des points et des traits. Alphabet morse; émettre en morse; signaux en morse. − [Avec transmission par d'autres moyens auditifs ou visuels (fanal, lampe, sifflet)] Il a l'habitude des signaux par le feu; d'ailleurs (il compte), ces abrutis sont en train de transmettre en morse, − mais pas en langage clair (Malraux,Espoir,1937, p.508). − P. anal. La nuit tombe (...) tandis que se précise le Morse des rainettes et que retentit le premier ricanement de la hulotte (H.Bazin,Mort pt cheval,1949, p.256). B. − Appareil de télégraphie manuel ou automatique, servant à transmettre des signaux. Appareil morse. On lui préfère [au télégraphe à cadran] aujourd'hui le Morse qui exige un apprentissage pour sa manipulation, mais qui (...) surtout a le très grand avantage d'écrire les dépêches (Bricka,Cours ch. de fer,t.2, 1894, p.169).Le télégraphe morse (...) se compose: d'un appareil de transmission, ou manipulateur et d'un appareil de réception, qui comprend essentiellement un électro-aimant attirant une palette (A. Leclerc,Télégr. et téléph.,1924, p.102): . Il courut au télégraphe, mais dans l'office bruissant du tac-tac des morses qui expriment des pensées en leur langage de choses dressées par l'homme à parler, pas un mot ne l'attendait.
Tharaud,Dingley,1906, p.99. Prononc.: [mɔ
ʀs]. Étymol. et Hist. 1856 alphabet morse (Becquerel, Traité d'électricité et de magnétisme, t.3, p.301); 1860 [1reéd. 1859] télégraphe Morse (L. Figuier, L'Année sc. et industr., p.234); 1869 subst. morse (Max. du Camp, Paris, ses Organes, I, 188 ds Bonn., p.96). Du nom du physicien amér. S. F. B. Morse (1791-1872), inventeur de l'alphabet du même nom, qui fit breveter en 1838 l'emploi des électro-aimants dans la télégraphie (cf. Rey-Gagnon Anglic.), att. dans l'expr. Morse's Telegraph dès 1847 ds NED. STAT. − Morse1 et 2. Fréq. abs. littér.: 54. |