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MORCELLEMENT, subst. masc.
Action de morceler; résultat de cette action.
A. −
1. [Correspond à morceler A] L'instinct de destruction précoce oriente sa motricité [du pervers] vers le bris, le morcellement et la dilacération des objets (Mounier, Traité caract., 1946, p.726).
2. [Correspond à morceler B] Morcellement des terres. Synon. démembrement.Il est de même des lois qui entraînent le partage forcé des héritages et le morcellement indéfini des parcelles (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p.279).
Morcellement du patrimoine, de la richesse. Ainsi la loi travaille doublement à la dispersion, au morcellement de la fortune du père (Jaurès, Ét. soc., 1901, p.208).
B. − Au fig. [Correspond à morceler C] Morcellement de l'autorité, de la pensée, du temps, de la vie. Division du travail, c'est spécification, différenciation, espèce dans le genre, non pas fraction ni morcellement (Proudhon, Créat. ordre, 1843, p.326).Cet instant où ne demeure plus qu'un éternel présent, un sentiment de l'existence, enfin libérée du morcellement en passé et en avenir qui accompagne tous nos états «normaux» (Béguin, Âme romant., 1939, p.334).
Prononc. et Orth.: [mɔ ʀsεlmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1789 (Bailly, Suppl. Mém., t.3, p.188 ds Brunot t.9, p.1015). Dér. de morceler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 92. Bbg. Mack. t.2, 1939, p.255.