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MONTRANCE, subst. fém.
Vx et littér. Action de montrer, d'exposer en public; p. méton. exposition publique. Et l'Autel-Roi se dresse à leur intersection avec le Sacrement qui, le jour, la nuit, Comme la colonne de feu au coeur de l'armée d'Israël Demeure dans une perpétuelle montrance (Claudel,Violaine,1901, 4, p.648).
Faire montrance de. Faire montre de. La façade étant une exhibition, l'église, recueillie sur son principe intérieur, profondément engagée dans le gâteau humain, ne pouvait faire montrance que de ses portes (Claudel,Art poét.,1907, p.212).
Prononc.: [mɔ ̃tʀ ɑ ̃:s]. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1175 mostrance «action de montrer, de démontrer, preuve» (Benoît, Chron. Ducs de Norm., 18076 ds T.-L.), fréq. empl. dans les textes jur., v. Gdf., sens encore att. au xvies., Hug., et répertorié par Ac. Compl. 1842, s.v. monstrance; b) mil. xiies. moustrance «action de montrer, signe, prodige» (Alexis, rédaction interpolée, éd. G. Paris et L. Pannier, 1108), seulement en a. fr.; c) 1520 monstrance «action de montrer, d'afficher quelque chose» (Michel de Tours, Trad. Suétone, I, 17 vods Hug.), rare; 1907 repris par Claudel, loc. cit.; 2. 1901 «action d'apparaître, d'être exposé aux regards» (Claudel, loc. cit.). Dér. de montrer*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér.: 10.