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MONÉTISER, verbe trans.
A. − Transformer en monnaie. Monétiser un métal. (Dict. xixeet xxes.).
B. − Réduire à la seule valeur monétaire. Aujourd'hui, l'on a tout monétisé: ainsi l'on ne dit pas: Monsieur un tel a été nommé procureur général, il va soutenir les intérêts de sa province, comme la Chalotais.» Non, erreur: «Monsieur un tel vient d'avoir une belle place! procureur-général (...), cela rapporte vingt mille francs de traitement (Balzac, Œuvres div., t.1, 1825, p.122).
Prononc.: [mɔnetize]. Étymol. et Hist. 1823 (Boiste: Monétiser donner la valeur, le cours des monnaies à des effets de papier); 1825 fig. «juger quelqu'un d'après ses revenus» (Balzac, loc. cit.); 1874 «transformer des métaux en monnaie» (Lar. 19e). Dér. sav. du lat. moneta, v. monnaie; suff. -iser*.
DÉR.
Monétisation, subst. fém.Transformation des métaux en monnaie. Il y a donc, dans la monétisation de l'or et de l'argent, quelque chose de plus que ce qu'en ont rapporté les économistes: il y a la consécration de la loi de proportionnalité, le premier acte de constitution des valeurs (Proudhon, Syst. contrad. écon., t.1, 1846, p.90). [mɔnetizasjɔ ̃]. Att. ds Ac. 1878. 1resattest. 1823 (Boiste: Monétisation, action de monétiser; ses effets), 1846 «action de transformer des métaux en monnaie» (Proudhon, loc. cit.); de monétiser, suff. -(a)tion*.