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MONÈRE, subst. fém.
BIOL. ,,Organisme monocellulaire dépourvu d'enveloppe et formé d'une petite masse de protoplasme homogène sans noyau`` (Garnier-Del. 1972). On n'a pu constater l'existence d'un noyau chez certains Amiboïdes que Haeckel rangeait (...) dans sa classe des Monères (E. Perrier, Zool., t.1, 1893, p.418).Les transformistes d'hier plaçaient une ou plusieurs cellules à la base de l'arbre ou de la forêt des espèces: volontiers, ils parlaient de l'amibe ou de la monère primordiale. Mais nous comprenons bien à présent qu'il ne saurait être question de se figurer cellulairement le début du règne animé (Cuénot, J. Rostand, Introd. génétique,1936, p.84).
Prononc.: [mɔnε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1873 (Ch. Robin, Anat. et physiol. cellulaires, Paris, p.282). Empr., par le zoologiste all. E. Haeckel (1866, Generelle Morphologie der Organismen, Berlin, t.1, p.135), au gr. μ ο ν η ́ ρ η ς «seul, unique; simple».