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MOLINISTE, adj. et subst.
THÉOL. CATH.
A. − (Personne, groupe) qui est adepte du molinisme. Les refus de sacrements, les molinistes, les jansénistes, les jésuites sont sur le tapis, dame, il faut voir! (Balzac, Œuvres div., t. 2, 1831, p. 304).Négociation tendant à rapprocher les deux partis moliniste et janséniste (Sainte-Beuve, Port-Royal, t.4, 1859, p. 61).Théologiens molinistes (Théol. cath.t. 4, 11920, p.870).
B. − Adj. Relatif à cette doctrine, à certains de ses aspects, à ses adeptes. Me défiant ici de ma mentalité moliniste (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 871).Conception soit calviniste, soit moliniste de la grâce et de la liberté (Maritain, Human. intégr., 1936, p. 34).
REM.
Moliniser, verbe trans.,hapax. Rendre moliniste. Aux théologiens de voir s'il n'y aurait pas chez ce prétendu janséniste une curieuse tendance à atténuer, et si j'ose dire, à moliniser le thomisme (Bremond, Hist. sent. relig., t. 4, 1920, p. 431).
Prononc. et Orth.: [mɔlinist]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. A. Subst. 1656 (Pascal, Les Provinciales, III, 9 févr. ds Œuvres, éd. L. Lafuma, 1963, p. 381b). B. Adj. 1687 (Racine, Lettre du 24 mai ds Œuvres, éd. P. Mesnard, t. 6, p. 550). Dér. du nom de Molina (v.molinisme); suff. -iste*. Fréq. abs. littér.: 35.