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MINORATIF, -IVE, adj.
MÉD., PHARM., vx. Qui purge sans effets violents. Médicament minoratif. On soutient ensuite l'évacuation de l'émétique en donnant le lendemain un purgatif, mais doux et minoratif, et par l'usage journalier de lavemens, soit simples, soit purgatifs (Geoffroy, Méd. pratique, 1800, p.147).
Emploi subst. masc. Si les purgatifs énergiques sont nuisibles, les minoratifs, les mercuriaux, les sels neutres (...) sont d'une réelle utilité (Trousseau, Hôtel-Dieu, 1895, p.179).
P. métaph. Si de ces remèdes héroïques, employés par les gouvernements pour purger les sujets de leurs richesses surabondantes, nous passons à des minoratifs plus doux, nous leur trouverons des effets analogues avec un moindre degré d'énergie (Destutt de Tr., Comment. sur Espr. des lois, 1807, p.266).
Prononc. et Orth.: [minɔ ʀatif], fém. [-i:v]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1515 adj. méd. (Guy de Chauliac, Le Guidon en françoys, commentaires de J. Falco ds Sigurs, p.538); 1534 subst. fém. minorative «médicament» (Rabelais, Pantagruel, éd.V.L.Saulnier, p.175, 30); 1575 subst. masc. minoratif «id.» (Ambroise Paré, éd. J.-F. Malgaigne, III, 143a). Dér. de minorer*; suff. -(at)if*; cf. le lat. médiév. minorativus «qui diminue» (870-877 ds Nov. Gloss.), formé sur le supin minoratum de minorare, v. minorer. Le mot est att. comme adj. au fig. en 1370-72 «modéré» (Oresme, Ethiques, éd. A.-D. Menut, livre V, chap.19, p.313).