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MIELLAT, subst. masc.
Substance plus ou moins liquide, sucrée, au goût douceâtre, provenant de sécrétions déposées par des insectes parasites de certains végétaux, particulièrement sur la surface des feuilles. Une feuille, une autre, vernie de glu ou de miellat, scintillait parfois au travers [du feuillage], comme une étoile soudain toute proche (Genevoix,Avent. en nous,1952, p.223).
(Miel de) miellat. Produit sucré élaboré par les abeilles à partir du miellat recueilli, dont la composition et le goût sont proches de ceux du miel, mais de réputation moindre que le miel (de nectar). (Dict. xxes.).
REM.
Miellature, subst. fém.Production de miellat sur les plantes. (Dict. xixeet xxes.). Y aurait-il plusieurs sortes de pucerons dont les unes seraient susceptibles de produire du miellat, ce que d'autres ne pourraient faire? Somme toute, et comme conclusion, le miellat est-il cause ou effet d'un état pathologique particulier? Quoi qu'il en soit, le phénomène du miellat, ou la miellature, nous paraît être plus complexe qu'on semble le croire (R. horticole,16 sept. 1876, p.344).
Prononc. et Orth.: [mjεla], [mje-]. Boiste 1819, Gattel 1841: miélat (v. aussi Duval 1959); Boiste 1834: miéllat. Étymol. et Hist. 1671 «exsudation sucrée qui suinte des feuilles de certains arbres» (J. Rohault, Traité de phys., t.2, p.280). Dér. de miel*; suff. -at*; en a. fr. et jusqu'au xviies. miellat a désigné également une maladie des céréales, en partic. du blé, la nielle (v. Gdf. et FEW t.6, 1, p.648b).