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MIELLÉE, subst. fém.
A. − Synon. de miellat.Famille unique; composée de petits Insectes vivant du suc des fleurs et de la miellée des feuilles (Perrier,Zool.,t.1, 1893, p.1232).Au-dessus du chêne impassible dont les feuilles, sous le soleil et au lendemain de la pluie, distillaient le sirop de sucre de la miellée bourdonnait la multitude compacte des abeilles ivres de labeur (Arnoux,Calendr. Fl.,1946, p.39).
B. − Nectar butiné par les abeilles et que celles-ci rapportent à la ruche. Les gardes de la porte ne permettront jamais à une reine inconnue, si jeune, si belle, si féconde qu'elle paraisse, de pénétrer dans la ruche. Il est vrai que c'est là un des principes fondamentaux de leur police, auquel on ne déroge parfois aux époques de grande miellée, qu'en faveur de quelque ouvrière étrangère bien chargée de vivres (Maeterl.,Vie abeilles,1901, p.69).
Période de l'année durant laquelle ce nectar est produit et récolté en abondance. (Ds Rob., Lar. Lang. fr., Hachette 1980).
Prononc.: [mjεle], [mje-]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1225 «exsudation visqueuse et sucrée que laissent suinter les feuilles de certains arbres» (Gautier de Coinci, éd. V. F. Koenig, II Sal 35, 135); 2. 1751 «fabrication de miel» (Dict. univ. d'agric., t.1, p.657); 3. 1920 «période de l'année où les abeilles travaillent le plus activement à la fabrication du miel» (Omnium agricole, s.v. ruche). Dér. de miel*; suff. -ée*. Fréq. abs. littér.: 13.