Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
MI-CARÊME, subst. fém.
Jeudi de la troisième semaine du carême qui marque un répit dans l'abstinence prescrite pour cette période et qui était jadis célébré par des réjouissances populaires; p. méton., ces réjouissances. Jour de la mi-carême; bal, cavalcade de (la) mi-carême. Nous sommes moins bons chrétiens que vous, à Paris, et nous dansons jusqu'à la fin de la mi-carême (Mérimée,Lettres ctessede Montijo, t.1, 1845, p.118).Gisette (...) ôte ses papillottes et se coiffe, en longues anglaises (...) répétant, à ce qu'elle dit, sa coiffure de bacchante pour le jeudi de la mi-carême (Goncourt,Journal, 1860, p.717).Ces personnages en pyjamas dont les corps noués glissaient sur leurs béquilles dans la paix inquiète de l'hôpital, ces ombres vêtues de pansements comme d'un costume de mi-carême, tout cela semblait un royaume éternel de la blessure, établi là hors du temps et du monde (Malraux,Espoir, 1937, p.509).
Prononc. et Orth.: [mikaʀ εm], [-ε:m]. Ac. 1694, 1718: mi-caresme, dep. 1740: -rême. Étymol. et Hist. Ca 1245 miquaresme (Ph. Mousket, Chron., 31030 ds T.-L.). Comp. de mi-* et de carême*. Fréq. abs. littér.: 51.