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MI, subst. masc.
MUS. Troisième note de la gamme naturelle majeure (gamme de do) dont elle est la médiante. Mi naturel, mi bémol. Ut! mi! sol! au détour du chemin, à l'entrée du village, ainsi chantaient les trois marteaux de la forge (Alain,Propos,1909, p.68).Mon camarade (...) prête maintenant une oreille amusée au «phénomène vocal», une dame brune qui file des contre-mi presque insaisissables (Colette,Music-hall,1913, pp.17-18).On peut continuer indéfiniment la tenue d'un la ou d'un mi, mais l'harmonie entre ces deux notes reste la même (Claudel,Poète regarde Croix,1938, p.220).
Tonalité dont la note mi constitue la tonique. Mi majeur (tonalité représentée par 4 dièses à la clef), mi mineur (représentée par 1 dièse à la clef), mi bémol majeur (représentée par 3 bémols à la clef), mi bémol mineur (représentée par 6 bémols à la clef) (d'apr. Mus.1976, s.v. armature).J'ai relu (...) l'étude lente de Chopin en mi bémol mineur (Gide,Journal,1941, p.97).La messe à huit voix en mi mineur de Bruckner (Potiron,Mus. église,1945, p.18):
−. Le rationalisme du temps attribuait à chaque tonalité un caractère objectif; et il paraissait inadmissible qu'on employât, par exemple, le mi [it. ds le texte] majeur, pour une expression triste ou mélancolique. Il était réservé aux douces passions et aux femmes. Rolland,Beethoven, t.1, 1937, p.190.
P. méton.
Signe qui représente la note mi sur la portée. (Dict. xixeet xxes.).
Corde d'un instrument qui donne le son de la note mi; corde qui donne la note la plus aiguë du violon (synon. chanterelle1); corde qui donne la note la plus basse de la contrebasse. Gros mi, petit mi d'une guitare. Première et dernière corde de la guitare à six cordes. La quatrième [barre de la guitare] se place triangulairement, le bout du côté des cordes argentées (...) et l'autre bout à cinq pouces (...) de la troisième barre, du côté du petit mi (Maigne, Maugin,Nouv. manuel luthier, 1929 [1869], p.243).
Prononc. et Orth.: [mi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Ca 1223 (Gautier de Coinci, Miracles Vierge, éd. V. F. Koenig, 1Mir 11, 751). Syll. tirée arbitrairement par Guido d'Arezzo [995-1050] de Mira gestorum, dans l'hymne lat. de St Jean-Baptiste (cf.la). Fréq. abs. littér.: 286. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 254, b)357; xxes.: a) 480, b) 519.