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MEUNERIE, subst. fém.
A. − Industrie, commerce de gros, lié à la fabrication de la farine. École de meunerie. La fleur d'avoine (...), les malts, toutes les farines pharmaceutiques que la grande meunerie n'accepte pas, parce que les quantités sont insuffisantes, lui donnaient aussi de l'ouvrage (Van der Meersch,Empreinte dieu,1936, p.16).Nous terminerons ce qui concerne la meunerie en signalant l'addition aux farines de blé de farines d'autres céréales ou d'autres plantes (Brunerie,Industr. alim.,1949, p.9).
B. − Ensemble des meuniers. En février 1954, le gouvernement, en proie à des revendications incessantes de la meunerie, prit un arrêté susceptible de permettre l'instauration d'un régime de travail plus efficace (Meynaud,Groupes pression Fr.,1958, p.261).
C. − Usine où a lieu la fabrication de la farine. M. Buchotte père: Parle (...) de sa vie passée (...) de son passage dans une meunerie où il y avait une meule de 15 mètres de diamètre (Renard,Journal,1892, p.116).
Prononc. et Orth.: [mønʀi]. Fouché Prononc. 1959, p.81 souligne la place de ce [ø] en syll. fermée. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1767 «profession, industrie de meunier» (Malouin, Description et détail des arts du meunier, p.1); 2. 1868 «ensemble des meuniers» (Littré). Dér. de meunier*; suff. -erie*.