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MÉTALANGUE, subst. fém.
LING. Langage second ou métalangage, organisé, formant un tout, servant à parler d'un langage (d'apr. Encyclop. univ. t. 19 1975, p.1247). La métalangue telle que la conçoit Andreev est donc le système de symboles exprimant les éléments linguistiques et les rapports entre ces éléments dont l'étude assurera la préparation des programmes de traduction automatique (E. Delavenay,La Machine à traduire,Paris, P.U.F., 1959, 58).Il ne faut pas confondre, en effet, l'usage métalinguistique de la langue, dans telle ou telle de ses parties, avec une métalangue proprement dite (Encyclop. univ.t. 191975, p.1247):
. La métalangue d'une langue donnée est un sous-système de cette langue qui permet de produire des discours sur la langue en question. Ce sous-système est caractérisé par des règles syntaxiques, morphologiques, phonologiques qui lui sont propres par rapport au système complémentaire du discours sur le monde. J. Rey-Debove,La Métalangue comme système de référence au signeds T. A. Inform., t.13, 1972, no1, p.11.
Rem. Métalangage et métalangue ne sont souvent pas différenciés: ds Mounin 1974, on a une double vedette: métalangage ou métalangue. Les autres dict. de ling. prennent comme vedette soit: métalangage (Greimas-Courtés 1979, Rey Sémiot. 1979), soit métalangue (Lang. 1973, Ling. 1972).
Prononc.: [metalɑ ̃:g]. Étymol. et Hist. 1954 méta-langue (Hjelmslev, La Stratification du langage ds Word, t. 10, p.178); 1958 métalangue (Mounin, Pseudo-langues, interlangues et métalangues [titre] d'apr. Hist. Épistémol. Lang. t. 1 fasc. 1 1979, p.54). Comp. de méta-* et de langue*; v. aussi métalangage.