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MÉPRISANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de mépriser*.
II. − Adj. Qui a ou témoigne du mépris vis-à-vis de quelqu'un ou de quelque chose. Anton. admiratif.Un personnage méprisant; des paroles méprisantes. Un air méprisant (Ac.). Son visage se contracta, prit une expression d'ironie méprisante (Daniel-Rops,Mort,1934, p. 196).«Et, quant à l'armée autrichienne...!», lança Roy avec une moue méprisante, en faisant de la main un geste ironique par-dessus son épaule (Martin du G.,Thib.,Été 14, 1936, p. 349):
. M. Bard, dans son rapport, demande qu'on fasse la lumière «pour tous les hommes de bonne foi», et il ajoute cette méprisante remarque: «Les autres ne comptent pas». Clemenceau,Vers réparation,1899, p. 364.
[Avec un compl. introd. par de exprimant l'objet du mépris] Elle ne veut connaître que la pensée discontinue (...), c'est-à-dire méprisante de tout travail d'organisation (Benda,Fr. byz.,1945, p. 169).
Emploi subst. Personne méprisante. Je suis un méprisant et un solitaire (Bloy,Femme pauvre,1897, p. 166).Quoi, pâture des démons, ombre exsangue, tu ne réponds pas une parole et tu fais le méprisant (Claudel,Euménides,1920, ii, p. 959).
Prononc. et Orth.: [mepʀizɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ac. 1694: me- en vedette, mé- dans le texte; 1718: mes-; dep. 1740: mé-. Fréq. abs. littér.: 598. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 493, b) 643; xxes.: a) 1187, b) 1063. Bbg. Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1933, t. 45, p. 173 (s.v. méprisamment).