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MASTIQUER1, verbe trans.
Enduire, boucher un orifice, une matière, un objet avec du mastic. Mastiquer une glace, mastiquer des fentes. J'ai encore fait aujourd'hui une longue station chez Delestre, qui m'a brûlé et mastiqué deux dents; mais je crois que ce n'est pas fini, car, en ce moment même, je souffre comme un diable (Flaub.,Corresp., 1871, p.268).Il y avait encore des menuisiers qui posaient des boiseries, des peintres qui achevaient de mastiquer l'énorme toiture vitrée dont on avait couvert la cour (Zola,Argent, 1891, p.147).Il regrettait de laisser tant de choses à faire, les betteraves à arracher, les plafonds à blanchir, une vitre à mastiquer dans la buanderie (Van der Meersch,Invas. 14, 1935, p.9).
P. anal. [Suivi d'un compl. prép. de] Recouvrir, enduire quelque chose (d'une substance semblable au mastic). Le soir, on s'arrêta près d'un «rancho» abandonné, un entrelacement de branchages mastiqués de boue et recouverts de chaume (Verne,Enf. cap. Grant, t. 1, 1868, p.154).
Prononc. et Orth.: [mastike]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1561 vaisseau de bois mastiqué (J. de Maumont, Les histoires et chroniques du monde, p.280). Dér. de mastic*; dés. -er.
DÉR. 1.
Masticage, subst. masc.Action de mastiquer; résultat de cette action. Le masticage n'est pas un défaut s'il est bien fait; c'est une opération courante, inévitable dans presque tous les marbres et dans certaines pierres (Noël1968). [mastika:ʒ] 1reattest. 1845 «action de joindre ou de remplir avec du mastic» (Besch.); de mastiquer1, suff. -age*.
2.
Mastiqueur, subst. masc.Ouvrier chargé de mastiquer des objets ou des vitres (d'apr. Mét. 1955). Vieilli, arg. du Temple. Savetier qui dissimulait les trous des chaussures usagées avec une résine (d'apr. Rigaud, Dict. jargon paris., 1878, p.218). [mastikoe:ʀ]. 1reattest. 1868 (Littré); de mastiquer1, suff. -eur2*.