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MARTELAGE, subst. masc.
A. − Action de frapper au marteau.
1. [Correspond à marteler A 1] Écorce intérieure du cèdre affinée et assouplie par martelage (Page,Dern. peuples primit.,1941, p.111).
a) Action de frapper au marteau pour façonner; façonnage au marteau. Ce quelque chose que le hasard du martelage ajoute au métal (Zola,Bête hum.,1890, p.115).
b) Action d'effacer, de détruire à coups de marteau; résultat de cette action. Des cartouches gravées sur des martelages d'inscriptions plus anciennes (Gautier,Rom. momie,1858, p.179).
2. SYLVIC. Opération consistant à marquer avec le marteau forestier les arbres à abattre ou à réserver dans une coupe. On doit préférer la marque à la peinture au martelage qui provoque au pied de l'arbre une blessure qui est souvent le point de départ d'une tare (Cochet,Bois,1963, p.124).
Martelage en délivrance. Marquage des arbres à abattre. Dans les futaies, les martelages se font, le plus souvent, «en délivrance», et les arbres marqués du marteau seront abattus (J. Thiollier, Pour comprendre l'arbre et la forêt, Paris, Hachette, 1927, p.136).Martelage en réserve. Marquage des arbres à ne pas abattre.
B. − P. anal.
1. Action de frapper comme avec un marteau, à coups répétés et souvent violents.
a) [L'agent est un être animé] Il s'élança sur le squelette et lui asséna sur le crâne (...) une grêle de coups (...) en redoublant la rapidité de son martelage sur la tête du squelette (Sue,Fleur de Marie,1857, p.156).Les jours de pluie (...) on entendait de l'intérieur [de la maison] (...) un incessant petit martelage de tous les jeunes becs picorant, à coups pressés, l'humidité et la larme du mur (E. de Goncourt,Élisa,1877, p.49).
b) [L'agent est une chose, souvent un projectile] Le travail étonnant de la brosse (...) avec son martelage, rend le grain de la peau et la solidité de la chair [dans le Portrait de femme, par Rembrandt] (Gautier,Guide Louvre,1872, p.58).Quelle n'est pas ma surprise en trouvant l'intérieur du fort intact! Il fut construit avec de solides matériaux, pour avoir résisté à un tel martelage (Bordeaux,Fort de Vaux,1916, p.59).
2. [En parlant d'effets visuels] Il arrivait avec des fonds d'aquarelle, balafrés de martelages furieux de couleurs (Huysmans,Soeurs Vatard,1879, p.160).
Prononc. et Orth.: [maʀtəla:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1530 «action de frapper au marteau» (Contredictz de songecreux, fo21 rods Gdf.); 2. 1611 «action de marquer avec un marteau» (Cotgr.). Dér. de marteler*; suff. -age*.