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MARQUE2, subst. fém.
Vieux
A. − Droit de représailles. (Dict. xixeet xxes.).
B. − En partic. Lettre de marque
1. ,,Pièce qu'à partir du xiiieet surtout du xives., la victime d'une violence ou d'un vol (notamment un marchand) demandait aux autorités de son pays et qui lui permettait d'exercer des représailles contre les compatriotes de l'auteur du dommage`` (Fédou Moy. Âge 1980).
2. HIST. MAR. Commission donnée au capitaine d'un navire armé en course sans laquelle il peut être réputé pirate ou forban. Et ne m'a-t-on pas dit (...) que le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette (...) avaient (...) donné des lettres de marque à je ne sais quel pirate? (Dumas père, P. Jones, 1838, i, 2, p. 129).
Prononc. et Orth.: [maʀk]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1339 «droit de représailles» (Ordonnances des rois de France, t. 2, p. 137, v. aussi la note); 2. lettre de marque a) 1549 «autorisation donnée à un particulier de se faire justice à lui-même» (Est.); b) 1812 mar. «commission dont tout capitaine ou patron d'un navire armé en course doit être pourvu, sous peine d'être réputé pirate ou forban» (Mozin-Biber, s.v. lettre). Empr. au prov. marca «saisie, arrestation par représailles; objet saisi; personne arrêtée; droit de représailles» (xiie-xves., ds Levy Prov. et Rayn.), déverbal de marcar «saisir (quelqu'un, quelque chose), arrêter par représailles» (xiie-xves., ibid.), lui-même prob. empr. au got. *markôn qui a dû avoir un sens proche de celui de l'a. nord. marka «marquer la propriété de quelqu'un».