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MARONITE, adj. et subst.
RELIGION
A.− (Celui, celle) qui appartient à un peuple chrétien oriental catholique de rite syrien, constituant l'une des Églises uniates, et qui est implanté principalement en Syrie et au Liban. Église, évêque, patriarcat maronite. Couvent de maronites (Ac.1835-1935).On aperçoit, au bas des couvents, des moines maronites, revêtus de leur capuchon noir, qui labourent entre les ceps de vigne et les grands châtaigniers (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 257).Le curé maronite, appelé au dernier moment, lui fit des onctions selon son rite (Renan, Ma soeur, 1862, p. 73).Les montagnards maronites venus en masse à Bekerbé pour entourer leur patriarche (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p.18):
. − Quel est ce peuple saint? − Ce sont les Maronites, Tribu d'adorateurs, peuple de cénobites, Qui, semblable aux Hébreux dans leur captivité, A caché sur ces monts [le Liban] l'arche de vérité Lamart., Chute, 1838, p. 809.
B. − [En parlant d'un inanimé] Qui est propre aux maronites, à leur fondateur. Culte maronite. Rite maronite (Foit. 11968).La liturgie maronite appartient à la grande famille du rite syrien d'Antioche. Par sa langue, le syriaque ou araméen (...), et son esprit, elle s'apparente le plus à la spiritualité orientale et biblique ( Œuvre d'Orient,1981, no625, p. 248).L'art religieux maronite s'apparente, par ses origines, à l'art syro-byzantin ( Œuvre d'Orient,1981, no625, p. 249).
Prononc. et Orth.: [maʀ ɔnit]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1489 subst. (Bernard de Breydenbach, Saint voyage et pelerinage de la cité sainte de Hierusalem, foV vo); 1535 adj. (G. Affagart, Relation de Terre Sainte, p. 77 ds Fonds Barbier: les Chrestiens Maronites). Dér., au moyen du suff. -ite* (désignant le partisan d'une personne ou d'une doctrine, v. Nyrop t. 3, § 340, 3o), du nom de l'anachorète Maron ou Maroun (ives.-début du ves.) dont les disciples formèrent le premier noyau de l'Église maronite (aux environs d'Apamée sur l'Oronte, dans l'ouest de la Syrie) cf. lat. médiév. Maronita (ca 1185, Guillaume de Tyr, Historia rerum..., l. 22, chap. 8 ds Recueil des Historiens des Croisades, Historiens occidentaux, t. 1, p. 1076); a. fr. Maron (Estoire d'Eracles, ibid.). Fréq. abs. littér.: 122.