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MARIAL, -ALE, -AUX, adj.
RELIG. CATH.
A. − Propre à la Vierge Marie. J'entendis mon confrère dire à voix haute: «Magnificat anima mea Dominum» (...). Puis il se mit à commenter le Cantique marial (Malègue,Augustin, t. 2, 1933, p. 255).
B. − Relatif à la Vierge Marie, au culte qui lui est rendu. Culte, congrès marial; fêtes mariales. Dans toute notre littérature mariale, je ne connais rien qui mérite d'être préféré aux élévations de Bérulle sur la sainte Vierge (Bremond,Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 89).
REM. 1.
Marianisme, subst. masc.,rare. Tendance à accorder dans la spiritualité une place prévalente, parfois excessive à la Vierge Marie. Au culte de Dieu, le marianisme catholique et la christolâtrie orthodoxe substituent un autre objet (Amiel,Journal, 1866, p. 171).
2.
Mariologie, subst. fém.Partie de la théologie catholique concernant la Vierge Marie. Ce n'est pas à la Rédemption que la Vierge participe, mais à l'Incarnation (...). Ainsi la Mariologie est une partie organique de la Christologie (Philos., Relig., 1957, p. 50-16).Ce que la mariologie a le plus étudié, c'est le rapport de Marie à Jésus. Après saint Jean et saint Paul, la Tradition de l'Église enseigne que Marie a participé à la formation du Christ, à son action rédemptrice et à la fondation de l'Église (Lyon1970).
Prononc. et Orth.: [maʀjal], plur. masc. -als ou -aux [-o] (Grev. 1964, § 358). Étymol. et Hist. A. Début xviies. Subst. Marial «livre de prières consacrées à la Vierge» (D'Aubigné, Confession du Sieur de Sacy, chapitre II ds Œuvres, éd. E. Réaume et de Caussade, t. II, p. 246); 1721 mariale «id.» (Trév.). B. Adj. 1921 littérature mariale (Bremond, loc. cit.). A empr. au gr. byzantin Μ α ρ ι ́ α λ ε (v. Du Cange, s.v. mariale). B dér. du nom de Marie, nom de la mère du Christ, empr. au b. lat. Maria, forme latinisée de l'hébreu Miryam.