Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
MARCOTTE, subst. fém.
ARBORIC., HORTIC. Partie d'organe végétal aérien (tige, branche, drageon, etc.) qui est enterrée afin de développer ses propres racines avant d'être séparée de la plante mère et de constituer ainsi un nouvel individu autonome. Un de mes amis avait donné mon nom à un œillet magnifique, mais dont toutes les marcottes ont produit des fleurs déplorables (Mérimée,Lettres Mmede La Rochejacquelein,1860, p.301).Les boutures ne reprirent pas; les greffes se décollèrent, la sève des marcottes s'arrêta, les arbres avaient le blanc dans leurs racines (Flaub.,Bouvard,t.1, 1880, p.31).Le greffage est (...) le procédé le plus courant de propagation à cause de la fréquente difficulté d'enracinement des boutures ou des marcottes chez la plupart des variétés (Boulay,Arboric. et prod. fruit.,1961, p.43).
En marcotte. En marcottage (dér. s.v. marcotter). Le crochet de provignage (...) n'est pas employé pour le provignage en marcotte, pour lequel il suffit de faire usage d'un échalas (Brunet,Matér. vitic.,1909, p.92).
Prononc. et Orth.: [mɑ ʀkɔt]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1397 marquos de vigne plur. (Arch. JJ 153, pièce 122bis ds Gdf.); 1532 marcotte de vigne (Doc. ds Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France (1887), p.182); 2. 1809 «drageon qu'on a isolé pour former une plante nouvelle» (Lamarck, Philos. zool., t.1, p.398). Généralisation du fém. de marcot, dér. à l'aide du suff. -ot*, du lat. marcus, donné par Columelle comme nom d'une sorte de cep usité en Gaule (v. TLL). On trouve en outre marquet au sens 1 vers 1393 (Ménagier de Paris, éd. G. Brereton et J. Ferrier, p. 119, 7).