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* Dans l'article "MANILLE2,, subst. fém."
MANILLE2, subst. fém.
A. − Anneau de fer entourant la cheville d'un galérien ou d'un forçat, auquel était attachée une chaîne. Mais, vieux, être tutoyé par le premier venu, être fouillé par le garde-chiourme, recevoir le coup de bâton de l'argousin! Avoir les pieds nus dans des souliers ferrés! Tendre matin et soir sa jambe au marteau du rondier qui visite la manille! (Hugo,Misér.,t. 1, 1862, p. 288).
B. − MAR. Étrier de métal qui se ferme à l'aide d'un axe à pas de vis, servant à assembler deux longueurs de chaîne, à relier deux anneaux. La force du vent était telle que la manille de l'écoute de la voile de cape et celle du tourmentin ont cassé (Charcot,Voy. îles Féroë,1934, p. 49).
Prononc.: [manij]. Étymol. et Hist. 1. 1833 «anneau auquel on attache la chaîne d'un forçat» (Balzac, Lettres Étr., t. 1, p. 67); 2. mar. a) 1868 «anneau d'une chaîne destinée à retenir l'ancre» (Littré); b) 1902 «anneau ou étrier reliant deux longueurs de chaîne» (Nouv. Lar. ill.). Empr. à l'a. prov. manellie «anneau auquel on attache la chaîne d'un galérien» (1512 ds Fennis, La Stolonomie, p. 381; aussi 1548 manilhe, ibid.; 1551 manille, ibid. et 1680 ds Jal., s.v. manille2); issu d'un plus anc. manelha «anse» (xves. ds R. Lang. rom. t. 35, 1891, p. 72b; 1451 ds Pansier, s.v. manega «id.», ce dernier déjà att. en 1350), lui-même du lat. manicula, v. manique. Le sens de «anse» est également att. en fr. au xviies. et survit de nos jours dans le domaine fr.-prov., occitan (cf. FEW t. 6, 1, p. 215b).
DÉR.
Maniller, verbe trans.,mar. Réunir par une manille afin de constituer un ensemble. Maniller un câble-chaîne (Bonn.-Paris1859). [manije]. 1reattest. 1859 id.; de manille2, dés. -er.
BBG.Hope 1971, p. 447.