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MANGLE, subst.
BOTANIQUE
A. − Subst. masc., rare. Manglier. Dans l'insondable forêt, dans les profonds marécages, sous l'impur ombrage des mangles, des palétuviers, où fermentent, battus, rabattus de la mer, les cadavres des deux mondes (Michelet, Oiseau, 1856, p. 95).
B. − Subst. fém. Fruit du manglier. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃:gl̥]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1555 manglé «palétuvier» cité comme mot indigène (Poleur, L'Hist. nat. et gén. des Indes..., fo125a [trad. de l'ouvrage castillan d'Oviedo] ds König, p. 138); 1575 manglé «id.» (Belleforest, La Cosmographie universelle, II, col. 2111 [trad. d'une version ital. d'un texte d'Oviedo] ds Arv., p. 311); 1640 mangle (Laet, L'Hist. du Nouv. Monde, p. 206 ds König, p. 138); 2. 1803 «fruit du palétuvier» (Boiste); 1847 fém. «id.» (Besch.). Empr., par l'intermédiaire de l'esp. mangle (1526, Oviedo, Summario de la historia general y natural de las Indias occidentales ds Fried., p. 383b), au taino de Haïti(ibid.; König, p. 138; Arv., p. 313 et FEW t. 20, p. 71a). L'esp. connaît également une forme mangue en 1519 (cf. Cor.-Pasc.; aussi att. en port. dep. 1552 ds Fried., p. 384) dont on ignore s'il s'agit de la forme primitive ou d'une forme second. (cf. Cor.-Pasc.).