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MALVERSER, verbe intrans.
Vieilli. Détourner des fonds dans l'exercice de ses fonctions. Il fit poursuivre ceux qui avaient malversé dans les charges depuis vingt années (Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1831, p. 256).Largement payée et toujours magnifiquement habillée aux frais du châtelain (...) elle n'avait certes pas de prétexte pour malverser (Sand, Beaux MM. Bois-Doré,t. 1, 1857, p. 144).
REM.
Malversateur, subst. masc.,vieilli, rare et gén. au plur. Personne qui commet des détournements de fonds. Ce serait ne rien faire que de se borner à dénoncer les mandataires infidèles, les malversateurs, les prévaricateurs, si la nation ne se ménage pas un moyen également prompt et infaillible de les réprimer et de les punir (Marat, Pamphlets,Appel à la Nation, 1790, p. 154).
Prononc. et Orth. : [malvε ʀse], (il) malverse [malvε ʀs̥]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. [1387 le dér. malversation*] 1534, 16 oct.-1535, 27 mars (doc. ds E. Coyecque, L'Hôtel-Dieu de Paris au Moy.-Âge, t. 1, p. 350). Empr. au lat. médiév. maleversari « agir de manière malhonnête » (1348 ds Latham) comp. de l'adv. male « mal » et de versari « s'occuper de, se mêler de ».