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MAJORATION, subst. fém.
A. − [Correspond à majorer B]
1. Action d'augmenter l'estimation (de la valeur) de quelque chose. Synon. revalorisation, surestimation.Majoration d'un devis, du capital dans un bilan. (Dict xixeet xxes.).
2. P. ext. Augmentation (d'un prix, d'un traitement). Synon. hausse, relèvement; anton. rabais.L'Universelle avait clôturé la veille, à 3.030 francs; et il avait fait donner l'ordre à Nathansohn d'acheter cent titres, qu'un autre coulissier devait offrir à 3.035. C'était cinq francs de majoration (Zola, Argent, 1891, p. 327).À la libération, il y aura lieu de procéder à une majoration immédiate et substantielle des salaires dans leur ensemble (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p. 577).
FISC. Majoration d'impôt. ,,Accroissement de l'impôt dû par les contribuables, soit par mesure générale, soit pour réaliser un aménagement personnel de l'impôt (majoration pour absence de famille dans l'impôt général) soit à titre de sanction/majoration de retard`` (Cap. 1936). Majoration d'impôts cependant accompagnés de certains allègements en faveur de la productivité (Le Monde, 19 janv. 1952, p. 6, col. 2).
B. − Au fig. [Correspond à majorer C] Augmentation, grossissement, supplément. Cette dépréciation de la douleur, connexe de la majoration de la sincérité comme valeur unique (Du Bos, Journal, 1925, p. 361).La manière d'être est un second être ou un supplément d'être, une petite majoration ontique dont le créateur a gratifié l'être (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 4).
Prononc. et Orth.: [maʒ ɔ ʀasjɔ ̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1867 (Moniteur, 29 mai, p. 643, 6ecol. ds Littré). Dér. de majorer*; suff. -(a)tion*. Cf. le lat. médiév. majoratio, -onis «accroissement» (1250 ds Latham). Fréq. abs. littér.: 25.