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* Dans l'article "MAJORAL, -AUX,, subst. masc."
MAJORAL, -AUX, subst. masc.
A. − Région. (Provence). Berger en chef d'un grand troupeau. (Dict. xxes.).
B. − DR. [Titre porté par chacun des cinquante membres faisant partie du consistoire ou comité directeur du félibrige] François Jouve était majoral du félibrige et, certains soirs les amis se réunissaient (...). Tous des fervents et des mainteneurs de la langue provençale (M.-T. Chalon, Une Vie comme un jour, Paris, Stock, 1976, p. 154).
P. anal. Dignitaire d'une confrérie. Qu'est-ce que tu regardes? − Ça? c'est mon brevet de majoral. Bé, oui, majoral de l'Aïoli (A. Daudet dsLar. Lang. fr.).
Prononc.: [maʒ ɔ ʀal]. Plur. [-o]. Étymol. et Hist. 1. 1879 «titre d'un des cinquante félibres qui font partie du consistoire» (Mistral, s.v. majourau); 2. 1907 «berger en chef, en Provence» (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Empr. au prov. mod. majourau «berger» (1859 ds Mistral) et «titre d'un des cinquante félibres» (ibid.), de l'a. prov. majoral «supérieur principal» (xiiies. Brev. d'amor, fol. 92 ds Rayn.; v. aussi Levy Prov.), spéc. «membre du bureau d'une confrérie» (xives. Frères Bonis II, 45 Z 2 ds Levy Prov.) et «chef des valets» (1377 ds Livre des Établissements, Bayonne, p. 193), dér. anc. du lat. major «plus grand» (v. aussi majeur), cf. le cat. majoral «supérieur, dirigeant» xiiies. ds Alc.-Moll, «membre du bureau d'une confrérie» 1329, ibid., «chef des bergers» 1696, ibid., l'esp. mayoral «chef des bergers» xiiies. ds Al. (et le lat. médiév. du domaine esp. majoralis 1247ds Du Cange, s.v. majoralis 1), «chef d'une communauté» xiiies. ds Al.
DÉR.
Majoralat, subst. masc.Dignité de majoral du félibrige. (Dict. xxes.). [maʒ ɔ ʀala]. 1reattest. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); de majoral, suff. -at*.