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MAINTENEUR, -EUSE, subst.
[Correspond à maintenir I B] Personne qui maintient. [Déroulède] a été un bon mainteneur de l'âme française. Il a cherché à la tonifier (Barrès, Cahiers, t. 10, 1914, p. 317).Décimés et crevés de fatigue, pompiers, gardiens de la paix et autres mainteneurs d'un ordre anéanti dans une ville déserte ne montaient qu'une garde très insuffisante (L. Daudet, Ciel de feu, 1934, p. 167).
LITT. Mainteneurs des jeux Floraux. Membres d'une académie littéraire de Toulouse (d'apr. Lar. encyclop.).
En appos. Car l'Église n'était plus qu'une sorte de gendarmerie, mainteneuse d'un ordre social et de privilèges dont ses dignitaires prétendaient les premiers bénéficier (Guéhenno, Jean-Jacques, 1948, p. 306).
Prononc.: [mε ̃tnoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1. 1155 «protecteur, défenseur» (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 1594); 2. a) ca 1470 «celui qui tient fidèlement une promesse» (Chastellain, Chronique, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 247); b) 1563 «celui qui soutient» (Calvin, Serm. sur la prem. à Timothée, 9 (LIII, 108) ds Hug.); 1834 «celui qui maintient quelque chose» (Boiste); c) spéc. 1721 «dignitaire des jeux floraux de Toulouse» (Trév.). Dér. de maintenir*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 10.