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LUTINERIE, subst. fém.
Rare
A. −
1. Vx. Action de lutiner, de tourmenter, agacer à la manière d'un lutin. Nous entrons dans cette carrière de lutinerie et presque de magie, en matière d'impression, où les jansénistes sont passés maîtres (Sainte-Beuve,Port-Royal,t. 2, 1842, p. 556).
2. Parole, geste lutin, espiègle et taquin. On ne voyait près de la fontaine que des femmes et des enfants, parlant, criant, causant avec (...) des lutineries charmantes (Nerval,Voy. Orient,t. 3, 1851, p. 249).
[Avec une connotation érotique] Si les pistoles eussent été appuyées de quelques baisers et lutineries, Jeanne, satisfaite en son amour-propre de femme de chambre (...) eût mis plus de zèle et de fidélité à s'acquitter de sa commission (Gautier,Fracasse,1863, p. 127).
B. − Caractère lutin, enjoué et facétieux. La faiblesse tendre qui a besoin d'appui, la souffrance et le martyre d'un être délicat, se retrouvent mêlés à de l'espièglerie et à de la lutinerie gracieuse dans la Souris blanche [d'Hégésippe Moreau] (Sainte-Beuve,Caus. lundi,t. 4, 1851-62, p. 68).
Prononc.: [lytinʀi]. Étymol. et Hist. 1. 1772 «action de lutiner, de taquiner» cette lutinerie aimable (Dorat, Malheurs inconstance, p. 180); 2. av. 1850 «caractère lutin» air de lutinerie charmante (Balzac ds Lar. Lang. fr.). Dér. de lutiner*; suff. -erie*.