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LUSTRAGE, subst. masc.
Action de lustrer, de lisser. Ses soeurs, qui, avec le soleil levant, après un rassemblement instinctif, un bref lustrage des plumes ébouriffées par la brume de la nuit, prenaient leur vol (Pergaud,De Goupil,1910, p. 181):
1. Les cireurs de New York ne sont pas moins sombres de peau [que ceux de Cuba]. Leurs mains courent, depuis leur langue où elles s'enduisent d'une salive souveraine, jusqu'à vos pieds qu'elles malaxent (...) vient ensuite le lustrage rituel, accompli d'abord vigoureusement, puis avec légèreté de touche, de croissantes chatteries gracieuses, à mesure que sont employés des chiffons de plus en plus fins... Morand,Eau sous ponts,1954, p. 161.
A. − En partic., MEGISS. Opération consistant à traiter et repasser les peaux, à traiter les cuirs, les poils de fourrure par certains produits (d'apr. Duval 1959). Synon. apprêt.Parmi les traitements habituels, signalons la fixation (...), éventuellement un traitement de rétraction du poil. Des traitements de pressage et de lustrage, très spéciaux à cette industrie sont exécutés sur des machines spécialement étudiées (Thiébaut,Fabric. tissus,1961, p. 113):
2. Après tannage, les peaux sont assouplies (...). Le lustrage qui intervient ensuite consiste à communiquer aux fourrures une meilleure présentation en rendant leur poil plus brillant, et à permettre leur meilleure utilisation par amélioration et uniformisation de la teinte. Bérard, Gobillard,Cuirs et peaux,1947, p. 123.
B. − [À propos d'une pierre, d'un objet en verre]
1. Action de faire briller une pierre, de la rendre luisante (d'apr. Noël 1968). Le meilleur lustrage, celui qui dure le plus longtemps, se fait au plomb et à l'émeri (Noël1968).
2. INDUSTR. DU VERRE. Action de frotter la surface polie d'une glace avec le lustroir pour en faire disparaître les taches (d'apr. Lar. encyclop.).
C. − PAPET. Opération se faisant avant le trempage et ayant pour but de donner au papier une netteté qui rend l'impression plus sûre, en faisant disparaître les défectuosités (d'apr. Frey Typogr. 1857).
D. − TECHNOL. Usure des grains de la surface active d'une meule d'affûtage ou de rectification (d'apr. Lar. encyclop.).
Prononc. et Orth.: [lystʀa:ʒ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1670 industr. textile (doc. ds G. B. Depping, Corresp. admin. sous le règne de Louis XIV, t. III, p. 368 ds Quem. DDL t. 3). Dér. de lustrer*; suff. -age*.