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LOCK-OUT, subst. masc. inv.
Fermeture par la direction d'une entreprise, d'un établissement, en riposte à une grève du personnel ou à une menace de grève. Décider, lever le lock-out; lock-out collectif, partiel, préventif. Les organisations professionnelles (...) éviteront enfin les conflits, par l'interdiction absolue des « lock-out » et des grèves (Doc. hist. contemp., Pétain Appel aux Français, 1940, p. 175).C'est surtout pour répondre à ces formes de grève [grève du zèle] que le lock-out est efficace (Reynaud, Syndic. Fr.,1963, p. 146).
REM.
Lock(-)outer,(Lock outer, Lock-outer) verbe trans.Fermer (une entreprise), priver quelqu'un de travail par le lock-out. Lock(-)outer des ateliers, une usine. Le patronat riposta en menaçant de lockouter 750 000 travailleurs (Le Nouvel Observateur,1 juin 1966, p. 15, col. 1).L'ambassade attend le moindre incident pour lock-outer l'établissement [le lycée français de Belgique] (L'Express,14 déc. 1970, p. 58, col. 3).Au part. passé. Ouvriers lock(-)outés. Emploi subst. masc. La police avait dû charger sur des manifestants (...). On n'y avait pas été avec le dos de la cuiller. C'étaient les lockoutés des travaux publics (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 263).
Prononc. et Orth. : [lɔkawt] et [-kaut]. Warn. 1968, Lar. Lang. fr. et Martinet-Walter 1973 (12/17) : [-kawt]; Pt Rob. : [-kaut]. L'anc. prononc. [-kut] disparue se retrouve dans l'inf. lockouter [lɔkute] tiré de lock-out (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 190). Noter la soudure fréq. du verbe. Étymol. et Hist. 1865 (Anderson, J. des Chem. de Fer, p. 228, col. 2 ds Bonn., p. 86). Empr. à l'angl.lock-out, attesté dep. 1854 (NED Suppl.2), subst. du verbe to lock out « fermer pour empêcher d'entrer », de to lock « fermer, boucler » et out « dehors ». Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 336.