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LOCATAIRE, subst.
[Correspond à louer2A]
A. − Personne qui prend quelque chose à loyer, en vertu d'un contrat de louage (de choses) :
1. − Eh bien, j'ai été trouver le propriétaire de cet enclos; le bail avec les anciens locataires était fini, et je le lui ai loué à nouveau. Toute cette luzerne que vous voyez m'appartient, Valentine... Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 738.
En partic. [P. oppos. à fermier, preneur d'un bien rural] Personne qui prend à loyer une propriété urbaine. Locataires de la maison, du second. En ville, les immeubles à appartements étaient plus recherchés par les locataires que les petits hôtels (Morand, Londres,1933, p. 51):
2. Si le bailleur vend la chose louée, l'acquéreur ne peut expulser le fermier ou le locataire qui a un bail authentique ou dont la date est certaine, à moins qu'il ne se soit réservé ce droit par le contrat de bail. Code civil,1804, art. 1743, p. 317.
SYNT. Bon, nouveau, précédent locataire; locataire insolvable; être locataire; avoir, trouver des locataires; à la charge des locataires.
Principal locataire; auj. locataire principal. Personne qui prend à loyer un logement et le sous-loue en partie ou en totalité à d'autres personnes. En 1810, madame César (...) poussa son mari à se faire principal locataire de la maison où ils occupaient la boutique et l'entresol (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 49).
Sous-locataire*.
En appos. Je connaissais, non seulement les bourgeois locataires de la Raspelière mais ses propriétaires (Proust, Sodome,1922, p. 753).
B. − P. anal. et souvent plais. Personne, animal qui est l'occupant d'un lieu déterminé. Quelqu'un de très étonné aussi, en me voyant, c'est le locataire du premier, un vieux hibou sinistre, à tête de penseur, qui habite le moulin depuis plus de vingt ans (A. Daudet, Lettres moulin, Paris, Lemerre, 1943 [1869], p. 8).Voilà donc notre belle prison neuve qui reçoit des locataires (Zola, Travail, t. 1, 1901, p. 107).
Prononc. et Orth. : [lɔkatε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1510 « celui qui prend en location » (Clermont, 6 ds Z. rom. Philol. t. 67, p. 29). Dér. sav. de locatum, supin de locare « louer »; suff. -aire*; le m. fr. connaît également dans ce sens le subst. conducteur (cf. Gdf., s.v. locateur et locatif ainsi que s.v. conducteur). Fréq. abs. littér. : 698. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 797, b) 1 373; xxes. : a) 1 010, b) 944.