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LITURGE, subst. masc.
Rare
A. − ANTIQ. GR. Citoyen chargé d'une liturgie. (Lar. 19e-Lar. encyclop.).
B. − Personne chargée de dire ou de chanter des prières. Le prêtre qui chantait les hymnes et les prières, ou préchantre, jouissait d'une estime particulière (...). Les Grecs nommaient ce liturge ou maître de chapelle du culte d'Isis, le chanteur ou le chanteur d'hymnes (Nerval, Filles feu, Cérémonies du culte d'Isis, Paris, Champion, 1931 [1845], p. 409):
Afin d'obtenir un semblable résultat [faire triompher le chant grégorien], il eût été nécessaire, pour parler la langue industrielle, de faire grand, d'exposer une maîtrise impeccable, de dérouler sous d'imposantes voûtes un habile cortège de fastueux liturges. Seul, Solesmes était de taille à réaliser un pareil concept; mais par suite de circonstances désastreuses, indépendantes de sa volonté, l'abbé n'a pu établir un monastère à Paris. Huysmans, Oblat, t. 2, 1903, p. 102.
Prononc. : [lityʀ ʒ]. Étymol. et Hist. I. 1832 antiq. gr. (Raymond). II. 1854 « chantre » (Nerval, loc. cit.). I empr. du gr. λ ε ι τ ο υ ρ γ ο ́ ς « qui remplit une fonction publique ». II empr. au gr. eccl. λ ε ι τ ο υ ρ γ ο ́ ς « diacre » [Liddell-Scott] (FEW t. 5, p. 381a).