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LISÉRER,(LISERER, LISÉRER) verbe trans.
BROD., COUT. Border d'un liseré ou d'un liserage. Lisérer une jupe, un justaucorps (Ac. 1798). Lisérer les fleurs d'un brocard, d'un damas (Ac. 1798). P. métaph. Et tout obéissait à son souvenir (...) son ombre devant elle, le halo de clarté qui liserait une saillie de la roche (Genevoix, Fatou Cissé,1954, p. 129).
Emploi pronom. passif. Il les regarda se perdre dans la nuit. La neige tombait plus épaisse, leurs vêtements confondus se liséraient d'un fin duvet blanc (Zola, Terre,1887, p. 68).
Au part. passé ou en emploi adj. Qui est bordé d'un liseré ou d'un liserage, ou qui a une bordure colorée :
Elle ne sortait qu'à l'heure de la messe (...). Même quand vinrent les premières chaleurs un col liseré blanc serra son cou. Certaines critiques l'obligèrent à refuser une robe d'un noir trop soyeux, trop brillant. Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 210.
[Avec compl. prép. de] Quatre surveillants moustachus, en drap bleu liséré de rouge, allaient et venaient, sans quitter les enfants de l'œil (Martin du G., Thib., Pénitenc., 1922, p. 688).Nous chercherons un patelin sans panache, dans une région où les routes, sur les cartes Michelin, ne sont pas liserées de vert (Genevoix, Mains vides,1928, p. 32).
P. ext. Qui est bordé (par quelque chose). Cette allée, sablée de cailloux de rivière et liserée de fleurs (...), surplombait à gauche le vide (Huysmans, Cathédr.,1898, p. 210).
Prononc. et Orth. : [liz(e)ʀe], (il) lisère [-zε:ʀ]. Ac. 1694-1740 : liserer, dep. 1762 : -sé-. Forme liserer ds Littré, DG, Lar. Lang. fr. (var.). Étymol. et Hist. A. Verbe. 1. brod., cout. a) part. passé 1498 robe lezeree (Funerailles de Charles VIII, p. 35 ds Gdf. Compl.); 1687 liseré (Mercure, mai ds Havard); b) trans. 1525 lizerer (Comptes de Louise de Savoie, ibid.); 2. 1770 fig. liseré « bordé à la façon d'un liseré » (Buffon, Hist. nat. des oiseaux, t. 1, p. 150 : tache brune... entourée ou plutôt lisérée d'une ligne étroite et blanche). B. Part. passé subst. 1. 1743 liseré « ouvrage de broderie que l'on fait autour de quelque chose » (Trév.); 2. 1797 liséré « bande étroite d'une couleur différente du fond, bordant une étoffe » (Voy. La Pérouse, t. 3, p. 119); 3. 1783 fig. « bande étroite qui borde quelque chose et tranche sur l'ensemble » (Buffon, op. cit., t. 9, p. 274). Dér. de lisière*; dés. -er.
DÉR.
Lisérage, subst. masc.,brod. Ouvrage consistant à border d'un fil d'or ou d'argent, de soie, de coton ou de laine, les motifs d'une broderie. (Dict. xixeet xxes.). [liz(e)ʀa:ʒ]. Att. ds Ac. 1798. Littré : liserage. 1reattest. 1723 (Savary); de lisérer, suff. -age*.